Vous connaissez tous le stress d’avant course, ces quelques minutes avant le départ où la pression monte, l’échauffement où le moindre petit appel de votre corps sonne comme un doute. Mais je veux plutôt parler du doute sur la distance sur les épreuves longues voire très longues. C’est là que la notion d’endurance prend tout son sens, être capable de faire un effort plus long que tout ce que vous avez pu faire à l’entrainement.
Cette barrière psychologique est présente particulièrement quand vous passez un cap, le passage du cap entre le semi-marathon et le marathon est sans aucun doute le plus flagrant. Le stress est normal, vous vous dirigez vers l’inconnu, une distance que vous ne maitrisez, une distance que vous n’avez jamais parcouru et pour le cas du marathon, une distance mythique qui vient avec tout son mythe : le mur du trentième kilomètre…
Si vous suivez un plan d’entrainement pour le marathon, vous verrez qu’il y a plusieurs éléments importants :
1/ la progression de la durée de la sortie longue qui devrait vous amener vers une sortie qui correspondra a 60 voire 80 % de votre objectif.
2/ un volume hebdomadaire qui va grossir jusqu’à un mois de l’objectif se maintenir et ensuite se réduire vers la fin
3/ travailler l’allure marathon : réussir à maintenir l’allure du jour J. Sur cette course, la régularité est fondamentale. Une séance à allure marathon, durant le dernier mois, doit s’effectuer avec une certaine fraicheur. Vous devez réussir à maintenir votre allure avec une fréquence cardiaque raisonnable et une impression de facilité. 10 kilomètres à cette allure doivent passer comme une lettre à la poste.
Si vous avez pu dérouler votre plan sans souci, le jour J devrait bien se passer, il est normal que le doute soit présent mais il faut se rassurer en pensant que tout le monde passe par là.
Et surtout dites vous bien que tout se passe dans la tête, si vous avez trouvé votre rythme, il n’y a pas de raisons que cela se passe mal.