Reçues hier matin, j’ai enfin pu tester mes nouvelles chaussures de running, des Mizuno Wave Elixir 4. Avant de vous livrer mes premières impressions, voici déjà la carte de visite de ce modèle. Etant également ma première paire de cette marque, c’est l’occasion de découvrir les concepts et technologies de la marque.
Ces chaussures sont destinées aux coureurs universels et pronateurs de tous poids, pratiquant sur route ou chemin, aussi bien pour des entrainements rapides que de la compétition longue distance.
La chaussure, en taille 42.5 (9.5 en taille US), affiche un poids de 275g (selon ma balance).
Côté concepts (source : site Internet Mizuno Europe) :
- AP Mid Sole : Légèreté et dynamisme. Élastomère rebondissant situé dans la semelle intermédiaire pour favoriser le dynamisme
- AIRmesh : Nylon aéré placé sur la tige de la chaussure, permettant au pied de mieux respirer et offrant à la chaussure une excellente respirabilité.
- X10 : Caoutchouc en carbone qui augmente la résistance à l’abrasion de la semelle extérieure et procure plus de traction au talon. X10 est positionné dans la région où l’abrasion est naturellement la plus importante.
- Mizuno Wave : La technologie Wave est la seule technologie à combiner deux qualités indispensables à une chaussure de running performante : Amorti et Stabilité. La plaque Wave garantit une meilleure répartition de l’onde de choc au moment de l’impact au sol, assurant ainsi un équilibre idéal entre un excellent amorti et une stabilité efficace.
- Smooth Ride : Technologie unique qui réduit les phases d’accélération et de décélération de la foulée, atténue les vibrations et augmente la flexibilité de votre chaussure pour vous offrir un course toujours plus fluide.
- DynaMotion Fit : Technologie qui permet à la tige de la chaussure de suivre le mouvement du pied, ce qui diminue les tensions et les distorsions subies par la chaussure et empêche le déplacement de la languette. Technologie unique qui offre un excellent maintien et un très grand confort.
- Outsole : Semelle extérieure en caoutchouc pour un usage sur pistes et chemins.
- G3 Sole : Système d’accroche sur la semelle extérieure pour un maximum de traction et un minimum de poids.
- Sockliner : La semelle de propreté anatomique SockLiner AP, moulée et amovible renforce le confort du pied. Cette semelle est composée du matériau amortissant AP renforçant l’absorption des ondes et l’amorti.
Mes premières impressions :
Dès qu’on les sort de la boite, on se doute bien que le look ne laissera pas indifférent. La couleur vive ne passe pas inaperçue mais je les trouve quand même bien sympa. En tout cas, lors de mon entrainement de ce soir, beaucoup les ont remarquées dès mon entrée sur la piste.
Ensuite, avant de les chausser, j’ai voulu les observer de plus près. La première chose qui m’a marqué, c’est la partie en mesh : pour être respirante, elle l’est ! On voit à travers, donc attention à la couleur de vos chaussettes. Autre constat, la légèreté : moi qui avait des chaussures entre 350g et 380g, ça change. Enfin, autre surprise, la partie de semelle (pointe du pied et à l’intérieur sur l’avant) constituée de picots (si vous connaissez le nom technique, je suis preneur) : je n’avais encore rien vu de semblable (mais j’avoue que je n’ai pas souvent regardé les semelles de chaussures).
Une fois aux pieds (enfin !), je n’ai pas la sensation de chausson douillet et ajusté au pied que je connais avec mes Asics (1110 et Kayano 14), mais je me sens bien à l’aise dedans. J’ai l’impression d’avoir en tout cas de la place sur l’avant du pied tout en étant maintenu. Cette sensation se confirme en marchant avec les chaussures, l’avant du pied peut respirer tranquillement. En revanche le talon me semble un peu ferme, mais attendons de voir ce que ça donne en courant !
Mon premier essai a consisté en une séance de fractionné : 20 minutes d’échauffement sur pelouse, 16 répétitions de 45″/40″ sur piste, puis retour au calme avec 10 minutes de footing lent sur pelouse. Ce que je retiens de cette séance c’est tout d’abord que le talon n’est pas trop ferme, comme je le craignais en marchant : sous l’effet de mon poids, il encaisse bien l’impact sans donner l’impression d’être trop mou. A vitesse élevée, je sens que l’accroche de la chaussure permet une bonne propulsion. C’est sans doute le résultat des picots sur la partie avant de la semelle. En revanche, je crains que ces picots soient plus fragiles qu’une semelle classique. Il faudra voir avec le temps comment ils résistent.
Donc même si mon premier essai avec ces Wave Elixir 4 est positif, je ne m’emballe pas encore. J’attends de voir comment réagissent les chaussures dans d’autres conditions, sur d’autres terrains, et surtout comment elles vont vieillir. Je tacherais de vous apporter des éléments de réponse d’ici quelques semaines…