Notre amie Julie a toutes les chances 🙂 Elle habite sur une île paradisiaque, elle gagne le concours des 1000 sur notre page Facebook et … suite à ma petite annonce de recrutement passée samedi, c’est encore elle qui rafle la pôle ! Je lui laisse donc la parole, surtout qu’elle a beaucoup de choses à dire ! Vas-y Julie …
« Je connaissais la réputation de Lafuma pour la technicité de leurs textiles et de leurs équipements pour la randonnée. Je pensais que la qualité de leur modèle de chaussures de trail-running était équivalente mais… que nenni ! J’ai opté pour le modèle Femme Sky Race.
Le descriptif sur le site Lafuma vend la chaussure comme
« Condensé du savoir-faire Lafuma en trail, ce modèle est ultra-performant grâce à sa technologie OUTDRY® qui offre une excellente respirabilité et imperméabilité.
Usage : Trail performance en toute saison – Imperméable et respirante.
Matières tige : Dessus en mesh 3D – Pare-pierres avant en TPU – Languette à soufflet.
Matière doublure : Membrane OUTDRY®.
Première de propreté : Amovible PES/EVA.
Semelle : VIBRAM® XRUN caoutchouc / intercalaire LAFUMA Phylon tri-densité. Option : Guêtre protectrice polyamide Active Gaiter LFG1388. »
lConcernant la respirabilité et l’imperméabilité, je peux affirmer haut et fort, que c’est faux, archi faux ! Bon, il est vrai que je cours en forêt tropicale parfois par plus de 30 degrés, et bien on transpire beaucoup dans ces chaussures. Si on a le malheur de mettre les pieds dans l’eau, l’eau ne s’évapore pas, la chaussure reste mouillée, cela crée des ampoules.
Pour le pare-pierre, oui, c’est vrai, l’avant du pied est bien protégé. Je dois aussi reconnaitre qu’après quelques beaux trails, la semelle est restée impeccable, elle ne s’est pas affaissée, elle n’a pas bougé, ce qui n’est malheureusement pas le cas du revêtement en mesh qui a commencé à se déchirer.
J’ai testé cette chaussure, plusieurs fois en 6 mois : lors d’un premier raid de 16km puis un de 10, et lors d’un trail de 15 km. Tout ce que cela m’a valu, ce sont des ampoules, et deux ongles en moins avec l’obligation de finir les courses les bouts de pieds en sang. Je pourrais aussi vous parler du système « quick lace » : à la place de bons vieux lacets traditionnels que l’on noue, la chaussure est flanquée de liens coulissants, à l’avant du pied et au niveau de la languette. Sauf qu’en réalité, oui, ça coulisse, si bien qu’il faut s’arrêter de nombreuses fois pour refixer les lacets, sous peine de courir avec le pied qui flotte, la cheville non maintenue. Une anecdote à ce sujet : j’ai réussi à perdre ma chaussure dans la boue alors que, je vous assure, elle est à la bonne taille ! Enfin, pour couronner le tout, ce système de languette à soufflet m’oblige à l’enfiler comme une chaussette, sauf que l’ouverture est trop étroite et, commencer une sortie en se tordant le pied pour enfiler sa chaussure, c’est pas génial.
J’attends donc avec impatience ma nouvelle paire de trail running pour ranger la Skyrace (Salerace ?) au rayon des mauvais souvenirs. »