Voilà encore un mot qui sort du vocabulaire très spécifique de la course à pied et qui peut vous semblez complètement étranger. Pourtant la surcompensation est un mécanisme simple. Si vous avez déjà suivi un plan d’entrainement pour préparer une échéance, vous avez sans doute déjà éprouvé ce phénomène. Mais il est parfois intéressant de comprendre comment ils s’articulent.
La surcompensation est juste un savant mélange entre entrainement et récupération. Le but étant d’être dans un état de forme optimal le jour de la compétition. L’entraineur doit souvent préparer son athlète pour être au top un jour précis. On parle alors du pic de forme, pour certains athlètes il peut y avoir une phase de préparation de plusieurs mois pour obtenir le pic de forme (parfois un seul dans une saison complète).
Pour vous cela sera plus simple, vous êtes inscrits à une course et vous allez faire en sorte d’être en forme ce jour là mais vous allez peut être faire 3, 4, 5 courses par an (voire plus)
Pour faire simple, dans le cas d’un coureur amateur comme vous et moi, il faut considérer les 2 / 3 semaines avant la course.
Le but est de fatiguer le corps un peu plus que d’habitude en augmentant le volume de kilomètres ou la difficulté de vos séances d’entrainement pendant les semaines qui précèdent et ensuite de laisser le corps se reposer en diminuant le volume et l’intensité quelques jours avant la compétition.
Vous allez alors pousser le corps dans ses retranchements et lui offrir un repos salvateurs, il n’en sera que meilleur le jour de la compétition. On utilise parfois l’expression « faire du jus ».
Si vous observez les plans d’entrainement, vous pourrez voir que les semaines précédent la compétition sont toujours très légères.
C’est très bien de suivre un plan d’entrainement si votre emploi du temps le permet mais je pense qu’il est important de connaître les grandes idées qui se cachent derrière ces tableaux parfois un peu obscure.