Comme je vous l’ai expliqué récemment, j’ai fait une folie… à 19.95 euros : mon premier sac de trail, le Sac à eau Small de Kalenji. Alors, pour un si petit prix, on a droit à quoi ?
Présentation du sac
Kalenji n’a pas vraiment innové sur ce sac, c’est du grand classique : un compartiment poche à eau, deux grandes poches dans le dos (une s’ouvrant sur le dessus, l’autre sur chacun des côtés), des poches sur les bretelles du sac, un sifflet à l’avant, la possibilité de faire passer le tuyau de la poche à droite ou à gauche, un trou pour passer les écouteurs de votre lecteur mp3 préféré… en gros des caractéristiques que l’on retrouve plus ou moins chez tous les sacs de ce genre. Comme indiqué précédemment, le sac pèse 250g (sans la poche à eau) et dispose d’un volume de 6 litres.
La poche à eau de 2 litres fournie avec le sac est assez basique : embout droit, ouverture circulaire pas forcément pratique pour la remplir et surtout pour la nettoyer. J’ai donc décidé de la remplacer par une poche à eau Source que j’ai depuis plusieurs années pour de la rando et qui est très pratique, en partie grâce à son ouverture sur toute la largeur et au tuyau démontable.
Poches à eau Kalenji à gauche et Source à droite
J’ai utilisé le sac lors de mes entraînements puis lors du trail. Dans tous les cas, le contenu du sac était assez similaire : la poche avec 2 litres d’eau, des barres et gels (entre 2 et 5), mon téléphone portable, une casquette, un paquet de mouchoir, une pièce d’identité, des clés et, rarement lors des entraînements, une veste imperméable légère (Raidlight Top Extreme). J’ai aussi pris un appareil photo compact lors du trail mais je ne l’ai pas sorti au final.
Suivant la taille des barres et des gels, on peut en mettre plusieurs dans les poches à l’avant sur les bretelles. Ces poches sont en mesh très aéré, ce qui fait qu’en mettant certains gels (ceux avec des coins assez fins et durs, limite coupants, comme ceux-ci ou ceux-là par exemple), les coins en question peuvent se prendre dans les trous du mesh. Cela ne fait pas perdre beaucoup de temps, mais je crains surtout que le mesh ne s’use rapidement. Sinon sur un entrainement, j’ai utilisé une de ces poches pour mettre mon téléphone portable (HTC Desire) qui rentrait tout juste. Le problème c’est qu’avec la transpiration qui se dégage en courant, le téléphone se retrouve assez vite un peu humide. Et je doute qu’à la longue mon téléphone apprécie ce traitement. J’ai constaté le même problème avec les poches dans le dos : en fin d’entraînement il y avait toujours un peu d’humidité à l’intérieur, pas énorme mais un peu quand même.
2 barres et 1 gel d’un côté et un téléphone de l’autre
Toujours au sujet de ces poches dans le dos, l’une s’ouvre par le haut et propose un petit mousqueton pour accrocher des clés. L’autre s’ouvre sur les 2 côtés (donc bien vérifier que les 2 côtés sont fermés avant de partir…) par des fermetures éclair d’un dizaine de centimètres (mais la poche fait bien toute la hauteur du sac). Elle est donc accessible sans enlever le sac… à condition d’être assez souple de l’épaule et de ne pas avoir trop de choses dans cette poche, au risque de faire tomber un truc sans vous en rendre compte en en sortant un autre. Et le plus dur reste de refermer la poche en remontant bien la fermeture éclair. J’ai peut-être des TOC mais dans le doute j’avais besoin de vérifier plusieurs fois que c’était correctement fermé. Donc il est sans doute plus efficace (pour moi) de prendre quelques secondes pour enlever le sac et avoir l’esprit tranquille (et l’épaule en place).
Au niveau du portage, je suis assez satisfait du sac. Il est très léger et il y a pas mal de réglages au niveau des bretelles et du gilet avant. Après quelques ajustements lors des premières sorties (et éventuellement en fin de sortie quand la poche à eau est presque vide), je ne sentais pas le sac bouger et je pouvais courir sans m’en soucier. Cependant, les quelques sangles gagneraient à être légèrement plus larges pour un confort parfait. J’ai porté une fois quelques minutes le sac par dessus ma veste Raidlight et là, la cata : avec la matière lisse de la veste, le sac ballote dans le dos à chaque pas ou foulée, même en serrant tout à fond. Juste insupportable. Mais je suppose qu’en cas de pluie, le mieux est de porter la veste par dessus le sac pour éviter ce phénomène et protéger par la même occasion le sac et son contenu de la pluie.
Enfin concernant le compartiment poche à eau, il dispose de 2 crochets pour bien maintenir la poche droite dans le sac et il s’ouvre et se ferme avec des velcros. Pratique en théorie pour mettre la poche à eau, la sortir, la remettre… oui sauf qu’en pratique, c’est bien moins simple. Je vous conseille vivement de mettre la poche à eau avant de remplir votre sac sinon cela risque de coincer si vous avez pas mal de choses dans les autres poches. Je me suis retrouvé la première fois avec la poche à eau dépassant de 3 ou 4 cm et impossible de l’enfoncer plus. J’ai fini par vider mon sac, mettre la poche en entier et re-remplir mon sac. Donc attention en course si vous avez besoin de remplir votre poche : ça risque d’être gênant de vider votre sac au ravitaillement juste pour faire le plein d’eau.
Crochets pour attache la poche à eau
Mon bilan
Je suis très satisfait de mon achat, le rapport qualité/prix est excellent selon moi. Il y a évidemment quelques défauts mais pour mon utilisation occasionnelle, je n’ai vraiment pas besoin d’un sac à 100 euros.
J’ai aimé :
- – Le prix imbattable,
- – L’ouverture large et les clips du compartiment de la poche à eau,
- – Le poids,
- – Le volume adapté à des sorties de moins de 4 heures,
- – Le sifflet intégré,
- – Les réglages possibles.
J’ai moins aimé :
- – Les bretelles un peu fines,
- – L’accès aux poches du dos difficile sans enlever le sac,
- – La poche à eau fournie,
- – Le sac qui ballote sur une veste lisse,
- – L’humidité dans les poches en fin d’entraînement,
- – Le risque d’usure du mesh des poches à l’avant,
- – La poche à eau difficile à mettre dans le sac si celui-ci est un peu rempli.