Après une Suunto Vertical très réussie, Suunto continue sa marche en avant pour contrer Garmin, le leader du marché. Depuis quelques semaines, les équipes de Suunto nous avaient promis une belle nouveauté. Lors l’UTMB, dans le chalet où tout le monde s’est regroupé, c’est la révélation : la première montre avec écran AMOLED de la marque.
Pour rappel, l’Amoled c’est l’adaptation aux montres des écrans de dernière génération utilisés sur les télévisions ou les téléphones. Les fabricants de montres de sport ne sont pas venus tout de suite sur cette technologie car elle consomme plus de batterie que les technologies utilisées habituellement.
Stratégiquement, il a fallu maitriser cette technologie pour ne pas produire des montres sans une autonomie raisonnable et Suunto annonce 40 heures d’activités avec un signal GPS à double fréquence. En plus de cette nouvelle technologie sur l’écran (tactile évidemment), la dernière mise à jour de la Suunto App permet de suivre la variabilité de fréquence cardiaque (cette fonctionnalité est également disponible sur la Suunto Vertical).
L’écran c’est vraiment l’effet Waouh de cette montre avec une résolution de 466×466 pixels à comparer à la résolution de la Suunto Vertical qui est en 280×280 pixels. Si cela parait peu quand on parle de télévision 4K, il faut savoir que la densité de points sur une si petite surface est bien supérieure. On ne voit pas les pixels à l’oeil nu, ils sont fondus et si le graphisme suit, le rendu est impressionnant.
Suunto a évidemment développé une interface qui utilisent pleinement cette résolution d’écran avec la cartographie disponible tout récemment sur le modèle Vertical.
Suunto Vertical ou Suunto Race
Après cette première description, vous allez peut être vous demander comment choisir entre une Vertical et une Race. L’environnement Suunto est identique tout se passe sur l’application Suunto, les données collectées par les deux montres sont rigoureusement identiques. A ce niveau là, aucune différence !
Suunto Race | Suunto Vertical | |
Ecran | 466×466 pixels | 280×280 pixels |
Taille | 49 mm | 49 mm |
Verre | cristal de saphire | cristal de saphire |
Recharge solaire | non | oui (solaire) |
Poids (version Titane) | 69 grammes | 76 grammes |
Poids (version Acier) | 83 grammes | 84 grammes |
Autonomie GNSS | 40 heures | 60 heures |
Autonomie mode montre | 10 jours | 50 jours |
Prix (Acier / Titane) | 449 Euros / 549 Euros | 599 euros / 799 Euros (solaire) |
Boutons | 2 + 1 molette | 3 |
Tactile | oui | oui |
Comme vous pouvez le voir les modèles sont assez proches, le prix de la race est vraiment très intéressant pour la version titane avec une autonomie qui est largement suffisante pour une utilisation classique. Si vous voulez faire un UTMB en 46 heures, il faudra utiliser les options qui permettront d’augmenter l’autonomie. Le petit plus de la molette pour gérer les menus est un bon choix.
Les nouveautés logicielles
Au menu de cette nouvelle montre, de nombreuses améliorations sur l’entrainement (il faut dire que le nom Race est assez explicite) :
- Etat de forme
- Charge d’entrainement
- Création de plan d’entrainements
Un accompagnement plus fin et un logiciel de plus en plus complet avec l’ajout des Suunto Guides Plus qui vient ouvrir l’éco-système Suunto (au delà des partenaires historiques : Strava / Training Peaks).
La plateforme reste commune avec les autres montres, ce qui permet de s’assurer une bonne durée de vie avec des mises à jour régulières.
Avec la Race, Suunto vient compléter sa gamme avec un modèle Amoled, un type d’écran qui a séduit de nombreux athlètes même si cela impacte l’autonomie. Actuellement, l’autonomie en mode activité est largement suffisant, votre propre « autonomie » sera sans doute plus limitée mais le luxe de ne pas recharger tous les jours votre montre est un plus. Une chose est sûre, l’écran Amoled offre un confort indéniable au niveau de la lecture des informations !