Pendant que certains sur Wanarun se préparent à jouer aux vedettes du petit écran, d’autres (i.e. : votre serviteur) se sentent obligés de participer à des compétitions de course à pied, histoire de savoir de quoi ils parlent quand ils rédigent des articles 🙂 Doublement obligés même quand la compétition du jour est organisée par leur club.
Et, pas de bol, un 10 km, support, qui plus est, du championnat des Yvelines. Autrement dit, une course ultrarapide – pour les premiers s’entend – avec un parcours en ville exigeant car comportant nombre de faux plats et de virages à 90°, relance quand tu nous tiens.
Bref, vraiment pas un truc pour les vieux comme moi (42). « Encore un sport de jeunes, ma bonne dame ! ». Vive les semis et les marathons, au moins on peut gérer sa course. J’avais pourtant mis au point une super stratégie : partir vite, terminer vite et entre les deux, maintenir l’allure en courant … vite.
Partir vite, pas de problème, c’est ma spécialité, surtout partir trop vite. 4 premiers kilomètres devant mes camarades de club – sauf le coach, son alter ego et un hésitant entre la perfo et les potes – qui d’habitude me mettent mini 5 minutes dans la vue sur un 10. Mais ensuite, le bât a commencé sérieusement à blesser et les phases courir vite et finir vite se sont agrégées en il-faut-terminer-même-si-on-est-à-la-ramasse et que tous les collègues te passent devant.
Au final, je bats, magré tout, d’une minute ma meilleure perf mais me situe toujours franchement très loin des quelques ambitions que j’aurais pu éventuellement nourrir après les 4 premiers kilos. J’ai oublié de préciser que cette scène s’était bien entendu déroulée, à distance plus que respectueuse du champion des Yvelines et du kenyan de service. Précision d’importance qui relativise la minute.
Définitivement un sport de jeunes le 10 K.