Je ne sais pas si c’est la Saint Valentin qui me donne envie de parler de mon coeur ou si tout seulement mon entrainement d’hiver très chaotique me fait dire qu’il a du bien souffrir. Parfois l’hiver passe bien, c’était le cas l’an dernier et j’avais pu préparer le marathon de Paris dans des conditions acceptables, mais cette année ce fut difficile avec en point d’orgue une bonne grippe et 4 jours complètement scotché à la maison.
J’avoue ne pas me souvenir la dernière fois que j’avais été dans cet état. Et si le poil m’hérisse quand j’entends la phrase « c’est comme si j’avais fait un marathon » à des gens qui n’ont en jamais couru, je n’ai pas hésité à l’utiliser tant la fatigue étant grande pour me déplacer entre mon lit et la salle de bains. Ce qui m’a surpris c’est l’énorme fatigue que l’on peut ressentir et des courbatures qui donnent l’impression d’avoir fait la pire des épreuves sportives.
Après ce difficile moment, il fallait reprendre progressivement et j’avoue que j’étais de penser que cela serait aussi difficile et là mon cardiofréquencemètre a su me le rappeler. Si mes sensations revenaient tout doucement, j’ai pu constater que ma fréquence cardiaque était anormalement élevé malgré des entrainements plus que raisonnable et des performances loin d’être a des niveaux stratosphériques.
Après avoir analysé dans le détail, les courbes avant et après, je peux vous assurer que si le bonhomme était fatigué, son coeur l’était aussi et ce muscle n’est plus aussi efficace qu’avant. J’ai donc continué à me reposer en faisant des bonnes nuits et en reprenant l’entrainement très progressivement.
Suivre sa fréquence cardiaque, c’est bien pour gérer votre entrainement, vos séances,… mais cela permet aussi de gérer au mieux une reprise et s’assurer que ne fait de bêtises en reprenant trop vite.