Comme nous sommes régulièrement interpelés via notre page Facebook (http://www.facebook.com/wanarun) sur une possible partialité de nos Vrais Tests chaussures, j’ai souhaité profiter de ce vendredi matin « ponté », pour mettre les choses au point et établir la Vraie Vérité des Vrais Tests.
Sachez, pour commencer, jeunes gens, qu’avec ses plus de 80000 visiteurs uniques mensuels, notre merveilleux site a un « tirage » supérieur à celui des principales revues spécialisées. Il est donc légitime que certains équipementiers – pas tous encore malheureusement – nous considèrent comme un média crédible et à ce titre, nouent avec nous des relations similaires à celles qu’ils peuvent avoir avec Jogging International ou Runner’s World – similaires ? … à l’exception des budgets pub … dommage ! Mais ça viendra, soyons patients, pour l’instant, c’est plutôt la dêche de ce côté-là.
Ceci étant dit, lorsque nous réalisons un Vrai Test chaussures, trois vrais cas se présentent :
1) Nous sommes invités, au même titre que de vrais journalistes, à des séances de présentation presse éventuellement suivies d’un essai très rapide des nouveaux modèles du fabricant. Essai qui ne permet pas de juger en profondeur des qualités d’une chaussure. Dans ce cas, nous nous contentons généralement de quelques considérations techniques et impressions fugaces.Un exemple : la participation d’Aurélie à la Newton Run.
2) L’équipementier nous confie pour une durée plus ou moins longue une paire, paire que nous testons en situation réelle d’entraînement et éventuellement de compétition, ce dont nous rendons compte en détail. S’il s’avère lors du premier essai que la paire ne nous convient pas du tout et c’est sans doute là où vous pouvez trouver matière à discutailler, nous avons pour habitude de la rendre ou de la confier à un autre membre de l’équipe, plutôt que de l’assassiner dans nos colonnes. Cette approche est guidée par le principe que le ressenti d’une chaussure est très personnel et qu’un modèle, n’est en général, pas foncièrement mauvais pour tout le monde. Bien entendu, si le dit modèle fait le tour de toute l’équipe sans trouver preneur, c’est qu’il présente un sérieux problème et dans ce cas nous l’évoquons. Deux exemples de tests : mes adizero adios, mes Saucony Hurricane.
3) Nous achetons la paire à tester sur nos deniers propres. C’est le cas notamment lorsqu’un modèle présente un « intérêt » particulier en dehors de sa nouveauté. Je pense aux Vibram Five Fingers. Ce serait tellement idiot de passer à côté d’une révolution non ? Ou d’être les premiers à casser le mythe. Alors évidemment, le principe exprimé au paragraphe 2 s’applique avec moins de rigueur …
Donc, partialité non ! Juste un peu trop d’enthousiasme parfois, surtout de ma part, ça c’est sûr – je tombe trop facilement dans le « changement de pré réjouit les veaux » mais finit par devenir raisonnable.