Connaissant quelques coureurs qui ne sortent jamais sans, cela faisait quelques temps que j’étais à la fois intrigué et intéressé par les manchons de compression. Et comme sur mes derniers entraînements un peu poussés, j’avais tendance à avoir des bonnes courbatures aux mollets, je me suis décidé à en acheter quand l’occasion se présenterait. Celle-ci est vite arrivée, avec le semi-marathon et 10km de Cannes, où un stand vendait différents articles, dont des manchons et autres matériels de la marque Compressport®. Du coup je me suis laissé tenter par une paire de manchons US, US pour Ultra Silicone.
A priori, ce nouveau modèle est assez similaire au modèle R2, mais dispose en plus de 220 picots de silicone qui entourent la cheville à 360°sur 7 cm de haut. Ces picots optimiseraient l’absorption des chocs et garantiraient un maintien idéal du tendon d’Achille pendant l’effort intense (aidant à l’absorption des douleurs et des problèmes tendineux).
Comme cela ne se fait pas de tester de nouvelles chaussures ou du nouveau matériel un jour de course, je n’ai pas porté mes manchons pour courir le 10km. Mais je les ai enfilé après la douche, pour les tester en mode récupération.
Le premier essayage de suite après l’achat n’a pas été très concluant : difficile à enfiler et une fois à peu près mis, quasi impossible à ajuster… En fait ce sont les picots de silicone qui ne glissent absolument pas sur la peau et avec le phénomène de compression, dur dur de les faire bouger !
Le second essai a finalement été plus réussi, grâce à un changement de technique d’enfilage : j’ai retourné le bas des manchons vers l’extérieur pour que les picots de silicone ne soient pas contre la peau. Du coup c’est plus facile à ajuster en hauteur sur le mollet et une fois fait, il n’y a plus qu’à dérouler le bas des manchons. Parfait !
J’ai gardé les manchons environ 5 heures. Suivant les moments, je ne les sentais pas du tout ou alors j’avais comme une sensation un peu étrange (mais pas désagréable) et très difficile à décrire : on sent que ça circule et les mollets semblent assez légers. En tout cas, je n’ai pas eu mal aux mollets l’après-midi de la course et je n’ai pas ressenti trop de fatigue.
En revanche, en soirée (donc quelques heures après avoir enlever les manchons), j’ai senti une légère raideur dans le bas des mollets, chose que je n’avais pas senti pendant que je portais les manchons. Il semble donc que la compression fasse bien effet… à moins que ce ne soit mes courbatures qui se déclenchent un peu tardivement ou simplement une fin d’effet placebo. Mais pour le moment, j’y crois, d’autant que le lendemain de la course, je n’avais aucune douleur ou courbature dans les mollets.
Reste maintenant à les tester pendant les entrainements pour voir ce que ça peut m’apporter.
Si vous n’en avez jamais vu, voici les manchots en photo, à l’endroit et à l’envers pour voir les picots de silicone.
PS : Si vous voulez en savoir plus sur les manchons de compression, je vous invite à aller lire l’article de Fabrice sur RunOnline, avec une présentation plus détaillée de la compression et son avis (positif) sur ses manchons (d’une marque concurrente).
PS2 : autre explication possible à ma bonne récupération, les 2 verres de vin rouge dégustés quelques heures après la course. Pour en savoir plus, il faudra que je teste les manchons sans vin rouge… et le vin rouge sans les manchons 😉