Après 9 jours de compétitions et des images plein les yeux, il est temps de fermer cette nouvelle page de l’histoire du sport. La russie qui accueillait ces mondiaux a su briller, à l’image de la perchiste Yelena Isinbayeva, qui a su remporter le titre alors qu’elle se prépare à faire une pause dans sa carrière pour avoir des enfants.
On aura pu admirer la précision du geste et de la technique que cela soit sur le saut en hauteur avec la technique du Fosbury à son paroxysme avec le russe Bohdan Bondarenko qui a fait trembler le record du cubain Javier Sotomayor.
Toutes les épreuves nous montrent la précision et l’importance de chaque geste, quand on voit les haies et la rapidité d’enchainement des foulées, on comprend les milliers d’heures d’entrainement pour parvenir au juste rapide et juste.
Je n’aurai pas de critique envers les français car le fait d’arriver à ce niveau est déjà une réelle performance. Le nombre de finalistes (dans les 8 premiers) nous montre que l’athlétisme français se porte bien.
J’ai une admiration toute particulière pour les décathloniens (et les filles sur l’heptathlon) qui multiplient les efforts sur 2 jours dans des disciplines aussi différentes que la perche ou le 1500 m.
Un grand bravo à Teddy Tamgho qui a fait un formidable concours du triple saut en nous faisant vibrer tout d’abord pour le titre et ensuite en se disant que le record du monde était possible. Sans oublier les filles du relais 4×100 m qui ont fait une course extraordinaire et qui ont su profité des erreurs des américaines pour terminer deuxième.
Un grand merci à tous les athlètes qui nous ont donné de l’émotion dans la victoire aussi bien que dans la défaite. Quelque soit le contexte politique, commercial… les athlètes ont été à la hauteur de l’évenement en espérant que les mois qui viennent ne nous apprendrons pas de mauvaises nouvelles…