adidas avait clairement annoncé cette chaussure comme étant « la chaussure de running la plus aboutie jamais conçue« . A l’image de l’Energy Boost (sortie début 2013), adidas a encore travaillé sur un modèle prototype. Un modèle qui n’existe pas et donc pas d’antériorité sur une gamme. Du pain béni pour les ingénieurs qui peuvent travailler sur une feuille blanche.
Pour le look, on retrouve tout de même les grandes lignes de sa soeur l’Energy Boost. A la différence de sa soeur qui possédait un chaussant en TechFit, adidas propose son chaussant en mode tricot avec le PrimeKnit (A l’image des modèles adizero prime boost ou Feather prime). Cette technique est également disponible chez Nike sous le nom de FlyKnit.
La quantité de Boost a été augmenté de 20% pour renforcer l’effet de cette matière révolutionnaire. La semelle intermédiaire est entièrement composée de Boost. Les ingénieurs ont également retravaillé les renforts latéraux caractérisé par les fameuses 3 bandes. Si le PrimeKnit est plus souple que le Techfit et prend encore plus finement la forme du pied, les trois bandes viennent maintenir l’ancrage des lacets et permettent un ajustement latéral des plus précis. Sur l’arrière, le chaussant remonte bien les tendons et une coque solide vient enrober le talon.
Mais le plus surprenant reste sous la chaussure, on trouve une version revisitée du système Torsion et une semelle d’usure des plus surprenantes. Cette semelle est composée d’une sorte de grille en gomme (voir photos ci-dessous) à chaque intersection de la grille, on retrouve un petite boule. L’effet est assez surprenant sur les première foulées. Les boules sembles renforcer l’effet Boost en donnant de l’impulsion. Le bruit sur le bitume est assez déroutant mais plutôt doux : « ça tape » beaucoup moins qu’une chaussure classique.
Clairement une chaussure qui sort du lot mais pour un prix assez élevé tout de même : 180 Euros (les filles pourront craquer pour la version designée par Stella Mc Cartney). Les sensations sont tout de même au rendez-vous, elles donnent l’impression d’être légères alors qu’elles sont plutôt dans la moyenne avec 305 grammes pour un 43 1/3. Elles sont vraiment très agréable à porter (et pas uniquement pour courir, il m’arrive de les mettre pour aller travailler ou pour me promener)et je suis complétement conquis. Pour la petite histoire, j’ai signé avec ce modèle un de mes meilleurs temps sur 5 kilomètres (Je vous rassure l’entrainement est là aussi). La dernière fois que j’avais accroché ce record, c’était avec une paire de Lunar Racer dans des conditions de course et avant ma double-fracture de la jambe .
Autre point très positif, elles sont faciles à enfiler et il n’est donc pas impossible que je les prenne sur un triathlon en mode pieds nus !