Billet proposé par Edwige, une wanapasrunneuse que je ne désespère pas de faire passer du côte des wanarunneuses 🙂
En parcourant le blog wanarun, j’ai ressenti une grande passion de partager parmi ses contributeurs, tous passionnés et engagés. J’ai aussi ressenti un irrépressible besoin d’exprimer un autre point de vue. Dans les revues des communes, il y a bien un encart réservé aux élus de l’opposition, alors sur wanarun une petite place pour les wanaparunners ?
Les wanarunners sont des convaincus et j’en connais quelques-uns : comme tous les convaincus, ils cherchent à être convaincants. En tant que pratiquante aussi, je peux essayer de convaincre de ne pas pratiquer… voici quelques exemples d’arguments que je vous propose de balayer avec une petite dose de mauvaise foi 😉
Les wanarunners vous disent souvent « tu verras, tu vas souffrir les trois premiers mois, après ça ira »…quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’il y a de convaincant dans cet argument ? hein ?
Et très souvent, devant notre air interloqué, le wanarunner ajoute « sérieux, tu verras, c’est comme une drogue, tu ne pourras plus t’en passer »… donc, donc, sachant que la drogue c’est mal… et en vertu du principe de précaution, je m’en tiens à ma position initiale !
L’argument massue est également que la course à pied est un sport pas cher qui se pratique partout. Mais oui ! Mais qui vous dit que j’ai envie d’une activité au rabais ? Qui vous dit que je préfère le pas cher, le hors du commun ? Je suis un petit diamant qui aime les activités d’exception !
La course à pieds fait de belles cuisses bien remplies… de muscles. D’accord, je suis d’accord…. Mais mes cuisses sont déjà bien pleines de… bon … pas de muscles, mais bien remplies quand même !
On peut courir en groupe… alors oui on peut, mais qui va accepter de courir avec la dame qui rouspète tout le temps et risque la syncope à chaque virage ? Dans mon cas, il s’agit bel et bien de publicité mensongère.
Cette petite note pour dire aux wanarunners combien j’aime la poésie qui surgit au détour d’un article sur les chaussures ou l’alimentation. Et aussi combien je les admire. Ces coureurs qui vont de défis en défis, tous plus fous les uns que les autres. J’admire leur capacité à suivre les règles, à s’imposer une discipline de fer, à pousser plus loin leurs limites. Toutes ces qualités dont je suis dépourvue !
Edwige