Si je vous demande de me citer la première marque Américaine de chaussures de running qui vous vient spontanément à l’esprit, je ne miserais pas ma chemise sur un « Saucony, bien sûr ! » de votre part. Et pourtant, cette marque centenaire – elle a été fondée en 1898 – conçoit et produit des chaussures de running depuis plus de 40 ans. Très connue aux USA, elle a longtemps – que dis-je, très longtemps – souffert en France d’une distribution plus qu’approximative et du style compte goutte, une paire par ci, une paire par là. Ce temps est maintenant révolu. En la personne de la branche Sport du Groupe Royer, SAUCONY a trouvé un distributeur qui s’est donné pour mission de développer rapidement la marque en France : une vraie gamme avec de nombreux modèles, une vraie présence dans les magasins spécialisés et un tout nouveau site internet en Français : http://www.saucony-running.fr/, tels sont les premiers outils de ce développement.
Ceci étant dit, revenons un peu à nos moutons, en l’occurence à notre Vrai Test. Pour ceux qui dormaient lors du précédent Vrai Test, je rappelle le principe : non, je ne me contente pas d’enfiler la paire de chaussures, de faire un demi tour du Parc Monceau, puis de rewriter le communiqué de presse de la marque comme le font X et Y – n’insistez pas, je ne dénoncerais pas. Non, le Vrai Test, c’est : un vrai plan d’entraînement complet à 4 vraies séances par semaine, avec de la vraie VMA, du vraie seuil, de la … piste – vous avez cru que j’allais dire vraie, non ?-, de la route, un peu de sous-bois mais pas trop et une vraie compétition pour couronner le tout. Dans notre cas d’espèce, le plan sera le 306 bis d’Athlete-Endurance ( et oui je progresse, ma VMA est maintenant à 18.4) et la compétition, les 8 km de Garches (92) le 22 novembre.
Et dans la catégorie, victime consentante du Vrai Test, l’heureuse nominée de la gamme Saucony est tatatam roulement de tambour : la ProGrid Hurricane 11, un modèle technique clairement positionné milieu haut de gamme, vendu à 140 Euros (ceux qui n’aiment pas le bleu royal / jaune de la paire que je vais tester pourront opter pour le noir / argent).
Et qu’en dit donc le fabricant (je précise aux esprits chagrins que là je cite texto et in extenso) : « amorti et stabilité exceptionnels, confort et stabilité assurant un soutien pendant tout le cycle de course et exceptionnelle assise plantaire grâce au système Arch-Lock ». Et bien, Monsieur Saucony, c’est ce qu’on va voir !!!
Pour l’instant, en fait … on n’en verra pas trop. Comme je participe aux 20 km de Paris dimanche et qu’il ne faut pas grand chose pour me perturber, j’avoue que je n’ai pas osé encore courir avec les Hurricane 11, pour ne pas m’embrouiller ni l’esprit, ni les pieds. Par contre, je les ai quand même enfilées, ai fait quelques pas avec et ai immédiatement retrouvé – ah, oui … je ne vous avais pas dit que j’avais déjà eu des Saucony par le passé, je vais donc y revenir – instantanément le confort du chausson – avoir le pied « libre », quel plaisir – et la sensation d’un amorti qui promet – en statique, déjà. En plus, mais là c’est tout à fait subjectif, elles ont de la gueule ces chaussures !
Alors oui, j’avoue ! J’ai déjà couru et même fait mon premier marathon en Saucony. A l’époque, je sortais d’une double tendinite aux tendons d’Achille causée par des M* que m’avait mal conseillées un magasin dit spécialisé du XVIIe et sur les recommendations d’un autre magasin du XVIIe, cette fois, visiblement un peu plus spécialisé, j’avais opté pour des Saucony, surtout pour leur confort qui m’avait littéralement cocooné les tendons et permis de relancer ma brillante (sic) carrière sportive.
Donc, dès lundi, j’attaque le Vrai Test et dès la fin de la première semaine, vous tiendrai au courant de mes pensées les plus profondes.