Jeudi, en parlant de chaussures sur ce même site, j’évoquais ma monomaniaquerie actuelle pour les adios. En fait, je vous ai menti … Je sais, ce n’est pas bien. Le terme propre aurait dû être quasi-monomaniaquerie car, fidèle à ma promesse, je continue à tester en parallèle les Columbia Ravenous.
Comme chaussures de rando, déjà 🙂 … En effet, s’il m’arrive de monter le Ventoux à vélo en adios, il m’arrive aussi de randonner quotidiennement sur ses contreforts caillouteux en Ravenous. Et honnêtement c’est le pied. Totalement adaptées à ce terrain à caractère instable, aussi fatiguant en descente – voire plus – qu’en montée. Rassurez-vous, comme on n’est pas sur jerandonnesurleventoux.com, je cours également en Ravenous, une fois par semaine pour le moment, à raison d’une heure en nature.
Je dois avouer franchement que le trail, je n’arrive pas à accrocher. Pour quelqu’un qui base tous ses entraînements sur des enchaînements de distances à vitesse constante, qui court les yeux rivés au Garmin pour ne pas descendre en-dessous de 15,125 km/h, ni monter au-dessus de 15,127km/h, le tout pour respecter les 75% de VMA demandés … j’ai beaucoup de mal à accepter les changements de rythmes incessants exigés par cette discipline nature. Pour résumer, je suis perdu … Je ne sais pas comment m’entraîner. Donc, pour le moment, je ne fais que cette sortie de récup cool sans Garmin.
Sortie que les Ravenous rendent particulièrement agréable d’ailleurs, pas de souci : légèreté, confort, excellente protection contre les aspérités des chemins, très bonne accroche en descente, souplesse relative de la semelle combinée à un excellent maintient du pied. Bref, du tout bon. Par contre, j’ai eu la surprise de constater que ces chaussures n’étaient pas aussi imperméables que je le pensais, notamment par le dessus.
Avec ce que je viens d’écrire, vous êtes bien avancés, non ? Finalement, ce test, c’est un peu donner du caviar à un caniche … D’excellentes chaussures de trail confiées à un réfractaire … pas de quoi vous en faire partager la quintessence. Y a-t-il quelqu’un pour m’aider à aimer le trail ?