Mon prochain objectif est clair c’est ce premier essai sur une distance half-ironman en triathlon et je n’ai pas forcément choisi le plus simple en m’inscrivant au triathlon de Gérardmer, une épreuve mythique avec un parcours vélo qui est loin d’être plat.
Comme je connais bien le parcours de la distance olympique et que je sais qu’il est très sélectif, il fallait absolument que je fasse cette reconnaissance pour prendre mes marques et me rassurer sur la faisabilité.
Une façon aussi de valider le choix du vélo pour savoir si il est préférable de choisir un vélo de route classique ou plutôt un vélo de contre-la-montre. La plupart des spécialistes conseillent de courir sur un vélo de route. Je prend donc mon vélo classique.
Le parcours fait un peu plus de 31 kilomètres et il faudra le faire 3 fois. Il compte 3 belles bosses pour un peu plus de 600 mètres de dénivelé positif.
Le départ et l’arrivée se situe près du casino de Gérardmer au bord du lac. J’avais des doutes sur la forme du jour et je ne savais pas si j’allais faire un ou deux tours ce matin là.
Le parcours
Après quelques kilomètres pour sortir de la ville de Gérardmer dans le creux de la vallée, la première difficulté s’annonce avec la côte du poli. Une petite route de montagne qui monte sur 2 kilomètres à un peu plus de 6% de moyenne au milieu des sapins vosgiens. Si vous avez déjà participé au triathlon S à Gérardmer, c’est la difficulté du parcours.
Ensuite on retombe sur le village de Xonrupt-Longemer et on suit une petite descente jusqu’au bord du lac.
Avant d’arriver au col des Feignes, vous allez avoir un long faux-plat légèrement montant de 6 kilomètres avec un excellent revêtements, ça roule très bien.
Au fur et à mesure, la route va s’élever pour monter le col des Feignes avec 3 belles rampes. Une montée assez roulante sur un peu plus de 3 kilomètres à plus de 6% mais une belle route.
Attention ne vous emballez pas en voyant la pancarte du haut du col car vous n’allez pas redescendre sur la Bresse mais vous allez tourner à droite pour vous dirigez vers le Lispach. Il reste encore un petite rampe à monter avant d’être au point haut du parcours à plus de 1000 mètres d’altitude.
Voilà enfin une belle descente de plusieurs kilomètres légèrement sinueuse. L’occasion de passer près du lac de Lispach et de découvrir le stade de biathlon (vous aurez peut être l’occasion de croiser des biathlètes en ski à roulettes ou en train de tirer).
Nous avons déjà parcouru une vingtaine de kilomètres et la dernière difficulté approche : le col de grosse pierre via le Lispach. La première partie est la plus difficile pour deux raisons : un passage à près de 16% mais surtout une route gravillonnée très récemment, pas très roulant dans la partie montante et un peu dangereux sur la petite partie descendante. Juste après nous reprenons la route principale pour finir le col de grosse pierre sur un bon revêtement.
Ensuite une long descente jusqu’à Gérardmer avec juste une petite montée au bas rupt (que les triathlètes qui ont fait le parcours distance olympique connaissent) puis la longue descente jusqu’au lac.
Bilan
Je suis satisfait par cette petite exploration le parcours est plus « facile » que je ne le pensais par rapport à la montée de la rayée sur la distance olympique. Bien sûr, ce n’est pas aussi simple que 90 kilomètres de plat mais c’est un parcours très agréable.
Je vais continuer à travailler les ascensions pour pouvoir gagner du temps sur les montée.