Voilà ce que j’aime : profitez de ce moment (quand je cours) pour observer, écouter, sentir… Depuis quelques temps je vais toujours le même parcours car je suis la vie de 2 superbes cygnes sur les bords de la Meurthe. A chaque passage, il me tarde de voir où ils en sont dans leur vie (sans doute moins compliquée que la nôtre). Après de longues semaines à faire un nid digne de ce nom (l’ensemble des roseaux secs à proximité ont été complétement coupés à la force du bec) et joliment installés pour construire une grande paillasse qui doit faire pas loin d’un mètre cinquante de diamètre.
Depuis quelques jours, maman cygne était tranquillement installée au milieu du nid et monsieur cygne continuait de consolider le nid.
Voilà que mardi matin, alors que le vent soufflait fort, madame cygne était levée lors de mon passage et me montrait fièrement les superbes oeufs qu’elle couve consciencieusement. Forcément j’ai hâte de voir les petits… D’après wikipédia, il faut compter une quarantaine de jours d’incubations pour les oeufs donc entre début et mi mai, on devrait apercevoir les petits cygneaux.
J’ai souvent entendu dire « Moi je ne peux pas courir…on s’ennuie » et pourtant je peux vous assurer que je ne me suis jamais ennuyé même une jour comme aujourd’hui où il faisait nuit, froid (4 – 5 degrés) et où la pluie tombait à flot. Quand on a un métier sédentaire et parfois stressant, le sport est sans aucun doute la meilleure soupape de décompression et je ne changerai cette habitude pour rien au monde.