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Triathlon de Gérardmer 2017 : retour d’expérience

Manu


 

Il l’a fait, son premier triathlon, alors qu’il y a quelques temps, il fumait et il ne faisait pas de sport. Comme quoi la volonté est souvent le moteur de bien des défis. Depuis longtemps, on en parlait, il aimait connaitre mes défis, les courses que je préparais et il a décidé d’arrêter de fumer et de faire du vélo. Il me disait « un jour je ferai un triathlon avec toi » et il y a tout juste un an, j’ai pris les devants, je l’ai inscrit à Gérardmer, là où les élites côtoient les débutants et je lui ai dit « tu es inscrit, il te reste 11 mois pour te préparer »…

Le froid de ce jour de septembre ne l’a pas arrêté, à 8h du matin nous étions au bord du lac alors que le thermomètre affichait 6 petits degrés, nous nous sommes lancés dans le lac avec les centaines d’autres, on est resté à l’arrière car le premier départ dans la lessiveuse fait toujours peur. il m’avait annoncé sa feuille de route, j’ai joué le lièvre en respectant au maximum le timing.

On est parti doucement, pour le rassurer. En surveillant ma montre, je savais exactement où nous en étions. Il avait peur d’être dernier mais peut importe ce n’est pas ce qui compte et en plus nous ne l’étions pas. il y avait malheureusement quelques abandons dans l’eau. Comme le dit le slogan du triathlon de Gérardmer : DNF is not option. On est donc là pour finir.

Nous arrivons dans la zone de transition avec 30 secondes d’avance, mais nous avons pris une minute avant de démarrer le chrono mais je sais que la partie la plus facile pour lui arrive : le vélo. On gagne encore 30 secondes sur la transition (il avait vu large). On est dans le timing sur le chrono officiel. On a rattrapé la minute qu’on avait pris au départ pour ne pas partir en même temps que tout le groupe.

Le vélo se passe bien, on grille fièrement les stops devant les gendarmes et on en rigole. On attaque la difficulté avec le col à gravir, je passe devant sans faire de drafting, j’imprime le rythme, je garde un rythme raisonnable mais de quoi se donner de la motivation en doublant quelques concurrents. Durant toute la montée, on va doubler au fur et à mesure. En haut de la côte, il est encore plus motivé et on se lance dans une belle descente. On roule fort et on double toujours. Le soleil est là et nous accompagne. On reste largement dans le timing, je ne dis rien mais je sais qu’on en train de gagner du temps (beaucoup de temps) sur la feuille de route.

On arrive sur la transition avec une bonne avance, il nous reste à faire les 5 kilomètres de course à pied, le but est de ne pas craquer et de courir tout au long du parcours. Le parcours est loin d’être plat… Ca monte et ça descend, il faut rappeler qu’on est dans les Vosges.

Je le motive encore plus que sur le reste du parcours, je sais qu’il est moins à l’aise en course à pied mais on arrive progressivement vers l’arrivée, à quelques centaines de mètres, il essaye de me fausser compagnie, nous voilà lancer dans un sprint. Nous passons finalement la ligne ensemble : moi avec le sentiment du devoir accompli et lui victorieux de ce défi lancé.

Le bilan de tout ça : 3 ans sans une cigarette, 15 kilos de perdus et l’envie de recommencer et de faire mieux.

Bravo Laurent tu l’as fait !

3 commentaires sur “Triathlon de Gérardmer 2017 : retour d’expérience”


Posté par Guillaumax Le 15 septembre 2017 à 10:19

Bravo ????

Et la suite ? Il continue ?

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Posté par Laurent Le 16 septembre 2017 à 12:24

Oui on va faire 4 5 l an pro.
Le tri c edt top

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Posté par Guillaumax Le 19 septembre 2017 à 21:22

c’est top ca, bien content que ca te plaise.

Va falloir persévérer et s’entrainer un peu pour finir par l’ IM 😉

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