Plus qu’un mois avant la grande échéance et mon premier triathlon, il était temps de m’intéresser aux transitions. J’ai commencé par réfléchir et bien noté l’ensemble du matériel nécessaire pour chaque étape de la course. Il faut faire très attention, les triathlons sont très surveillés, il y a des arbitres dans le parc à vélo et sur les différents parcours. Il ne faut pas profiter de l’aspiration en vélo ou laisser sa combinaison sur l’emplacement de votre voisin. Cela serait un stop’n’go ou même un carton rouge.
Les voisins ont dû penser que j’étais fou : des allers-retours dans mon jardin, parfois avec le vélo, parfois la combinaison de natation,… un curieux balet. Et pourtant, c’est rudement efficace. A plusieurs reprises, j’ai lancé mon chrono depuis le fond du jardin avec une minute d’écart entre les différentes transitions.
- Une minute pour simuler la natation
- la transition natation / vélo
- Une minute pour simuler le vélo
- la transition vélo / course
- un aller – retour dans le jardin
Ensuite, je stoppe le chrono.
Il est très simple de répéter plusieurs fois cette simulation.
C’est clairement en étant confronté aux problèmes qu’on va pouvoir trouver une solution. Sur mon premier essai, j’ai commencé à enlever la combinaison sans enlever ma montre, je me suis retrouvé avec la manche coincée avec la montre par dessus. J’avais également oublié de préparer mes chaussures de vélo ou de courses. A chaque blocage, c’est quelques secondes qui s’envolent.
A la fin de chaque simulation, je note bien la liste des blocages pour ne pas les oublier. Je prends également des photos de mon emplacement avec tout mon matériel : vélo, casque, lunettes, chaussures running, chaussures vélo, porte-dossard, chaussettes,…
Actuellement, j’arrive à faire les 2 transitions en moins de 3 minutes. Bien sûr, il manque une partie très importante la localisation de mon espace au milieu de parc à vélo mais là cela va être difficile à simuler pour le moment !