Une question que je me suis posée pendant très longtemps et à laquelle je viens enfin d’obtenir une réponse après des années passées dans le brouillard : qu’est-ce qu’une chaussure de triathlon ? Je parle évidemment de l’appendice utilisé pendant la phase course à pied du tri. Vous voyez ce que je veux dire ? Ces trucs qui ressemblent à des chaussures de running mais qui sont, paraît-il, des « chaussures-de-triathlon » (sic). Tiens, un petit jeu : la ZOOT KALANI que vous voyez sur la photo est-elle une chaussure de triathlon ?
Cette question – qu’est-ce qu’une chaussure de triathlon ? – m’a d’autant plus intrigué que je dispose à la maison de deux paires de « chaussures-de-triathlon » (re-sic) alors que je ne pratique pas du tout cette discipline et que j’ai, malgré tout, réussi à les utiliser pour courir. Je parle évidemment de mes ZOOT Ultra Speed et de mes AVIA Avi-Quest. Quel est donc ce mystère ? Une discussion un peu vive sur ma page Facebook puis l’article de Manu sur les Asics Noosa ont fait soudainement jaillir la lumière dans mon esprit. Alors voilà :
1) Une chaussure de triathlon doit permettre de courir et si possible rapidement. Jusque là rien d’original, ces caractéristiques sont aussi au cahier des charges d’une chaussure de running classique.
2) Une chaussure de triathlon doit pouvoir s’enfiler rapidement en sautant du vélo et ne pas nécessiter 12 arrêts pour resserrer ses lacets afin de trouver la bonne tension sur chaque pied. Elle intégrera donc des systèmes de serrage rapide qui ne nécessitent pas de noeud ou mieux encore, à l’image de la Zoot Ultra Speed, elle n’aura pas de lacet du tout.
En ce qui concerne ce point particulier du laçage, savez-vous que vous pouvez transformer assez facilement vos runnings classiques en chaussure de triathlon ? Il suffit d’adopter les lacets X-Tenex dont je vous ai déjà parlé.
3) Une chaussure de triathlon doit pouvoir être portée sans chaussette, toujours dans cette idée de ne pas perdre de temps en descendant de vélo. Qui dit sans chaussette dit chausson sans couture pour éviter les ampoules, traitement anti-bactérien de la semelle, évacuation facilitée de la transpiration … Sur l’Ultra Speed, par exemple, cette évacuation s’effectue par des petits trous placés sous la semelle.
4) Enfin, une chaussure de triathlon, à tort ou à raison, se doit d’être fun. Ne me demandez surtout pas pourquoi, nous, simples runners, n’avons pas le droit aux chaussures colorées, aux motifs décoratifs ou aux logos qui flashent. Est-ce parce que le triathlon véhicule une image bien moins lisse que la course sur route et que ses pratiquants sont de vrais sportifs/ves beaux / belles et musclés / sveltes alors que même au Marathon de Paris on voit quelques ventripotents ? LOL.
Finalement, j’ai quand même bien l’impression qu’on doit pouvoir courir avec une chaussure-de-triathlon.