C’est le modèle qui a mis le feu au poudre : la nouvelle Nike AirMax Flyknit. En cause, son prix que certains jugent excessif. Le prix public conseillé est effectivement de 250 Euros… soit une semaine de travail pour un salarié touchant le salaire minimum SMIC ou une quarantaine de paquet de cigarettes. Les débats ont été très animés et j’avoue que je n’ai pas de positions car oui 250 euros c’est cher pour certains et anecdotique pour d’autres (tout dépend de son échelle de valeur). Mais il est vrai qu’en période de crise, il est difficile de penser que l’on peut acheter une paire de chaussures qui coute près d’une semaine de travail pour les moins chanceux d’entre nous.
Personnellement je ne vois pas les choses comme ça. Et quand j’entends dire que certains sont prêts à mettre ce prix pour des chaussures de ville mais pas pour des chaussures de running, j’avoue que je ne comprends pas… La chaussure de running est une chaussure technique au delà du design et des matières premières, il y a des scientifiques, des ingénieurs, des biomécaniciens, des physiciens, des chercheurs,… qui ont conçu, testé et éprouvé chaque modèle.
Alors qu’une chaussure de ville, c’est un coup de griffe de designer et des matières premières mais aucune recherche sur l’adhérence de la semelle, les propriétés mécaniques de la chaussure, l’amorti, l’empeigne, la tige, le mesh,…
Personne n’est obligé d’acheter une paire de chaussures à 250 Euros pour se faire plaisir, il faut se souvenir qu’Abebe Bikila a été champion olympique de Marathon en 1960 à Rome en courant pieds nus !
Ce que je vois dans les modèles haut de gamme, c’est des nouveautés technologiques qui seront surement intégré dans les prochains modèles à des prix beaucoup plus attractifs. Il faut être réaliste : il est toujours possible de s’équiper à moindre frais avec des modèles moins onéreux ou alors profiter des soldes comme en ce moment.
