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Plans d’entraînements, le grand décryptage – Introduction

fredbros


 

Ayant été désigné à l’insu de mon plein gré spécialiste es entraînement de wanarun par le responsable du site, je me vois contraint – c’est du 3e degré pour ceux qui n’auraient pas compris … – de me lancer dans le Grand Décryptage des plans d’entraînements. 

Si vous feuilletez un mag de running – vous savez, ces mensuels qui ont tous en couverture la photo d’une fille ou d’un gars en train de courir avec un sourire de pub pour dentifrice – vous avez certainement vu ces tableaux à X lignes et Y colonnes (tiens une question en passant : comment on fait quand on a un – vrai – boulot pour faire 5 séances de running par semaine ?) remplis de distances et de pourcentage de VMA ou de FCM, destinés à vous faire progresser quel que soit votre âge, votre taille, votre poids, votre distance fétiche … Pas toujours facile de s’y retrouver.

Dans cette série d’articles dont je ne connais ni la fréquence ni le nombre – il faut bien que je vous fasse cliquer régulièrement pour augmenter le nombre de visites sur le site – je me propose de vous décrypter quelques plans types de ces au demeurant excellentes revues, même si elles pêchent par le manque d’originalité de leur couverture, en en extrayant la substantifique moelle (pas géniale cette tournure de phrase). Les premiers chapitres seront consacrés au vocabulaire de l’entraînement. Rendez-vous le xx.xx.2009 (si si 2009).

Pour que ce premier article ait quand même une vague consistance technique, je me permets un rappel de sciences naturelles (niveau CM2, je l’ai révisé l’an dernier avec mon plus jeune) indispensable à la bonne compréhension des notions que nous aborderons :

Le muscle sollicité produit une énergie mécanique. Cette énergie provient de la conversion par la cellule musculaire d’une énergie chimique. Les processus chimiques mis en jeu (je confonds peut-être CM2 et 3e là) nécessitent ou pas la présence d’oxygène (on parle de processus anaérobie sans oxygène / aérobie avec oxygène). L’oxygène est apporté au muscle par le sang. Cet oxygène est prélevé par le sang dans les poumons. J’ai simplifié à l’extrême et certains puristes vont me tomber dessus à bras raccourcis mais cn commence à entrevoir là l’importance de la respiration (poumons, capacité respiratoire) et du coeur (la pompe à sang à capacité variable de l’organisme) dans l’ensemble du processus.

Je n’en dirai pas plus sauf si vous voulez que je vous parle d’adénosine tri, di ou mono phosphate ou de créatine phosphokinase …  Révisez bien avant le prochain article 🙂

4 commentaires sur “Plans d’entraînements, le grand décryptage – Introduction”


Posté par Manu Le 13 mai 2009 à 22:58

J’adore ! J’adhère !

Vivement la suite !

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Posté par vincent Le 14 mai 2009 à 9:02

Le billet aurait pu être illustré avec une photo d’une jolie fille d’une couverture d’un mag de running 😉

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Posté par julie Le 12 mai 2010 à 6:11

tiens, j’ai pensé à toi Fred hier car j’ai interrogé mon « coach » sur la VMA et il m’a répondu
« En général les coureurs s’entrainent trop durs au vue des résultats qu’ils obtiennent. Et cela même si ils continuent de progresser.
Par exemple, je suis intimement convaincu que tout gérer en % de VMA sera d’ici 10 ans passé de mode, pour une panachage %FCM et %VMA »

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Posté par fredbros Le 12 mai 2010 à 6:23

@Julie : chacun son « truc » … 🙂
Moi c’est suivant les conseils de Bruno Heubi, notre spécialiste Français des longues distances, que je base tous mes entraînements en VMA. C’est sûr que c’est beaucoup plus dur qu’en FCM car courir à 16 km/h, c’est toujours 16 km/h alors que 160 bpm, un jour c’est facile, un jour c’est hyper dur car on n’arrive pas à monter en cardio (froid par exemple) …

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