Voilà la course à pied mène à tout, mais là j’avoue que je n’y aurais pas pensé, me voilà donc critique littéraire. Effectivement j’ai reçu, il y a quelques temps un livre en exclusivité (la sortie est programmé dans quelques jours : le 12 septembre 2012) : Courir méditations physiques.
Bien sûr vous avez compris il s’agit d’un livre sur la course à pied…
Alors j’avoue que j’ai un peu eu du mal à avaler les premiers chapitres. Tout simplement car j’ai eu quelques mauvais souvenirs des cours de philosophie de terminal. En effet pour moi, la philosophie a toujours un gout d’inachevé… comment le système scolaire peut penser qu’en un an, on peut comprendre la philosophie et j’en profite pour citer pour professeur de philosophie de terminal : à la question d’un de mes camarades « Je n’ai pas bien compris cette partie ? » et il lui répondit tout simplement : « c’est normal il n’y a rien à comprendre ».
C’est seulement quelques années plus tard, après un magnifique 9 au bac (meilleure note de l’année tout de même), j’ai compris comment on devait mener une réflexion philosophique.
C’est sans doute grâce à cette compréhension tardive que j’ai su apprécier les textes de Guillaume Leblanc (professeur de philosophie et marathonien). Les références sont nombreuses et j’en ai découvert certaines insoupçonnées.
J’ai eu l’impression de me voir arpenter les routes et les chemins tout en pensant : « pourquoi je cours ? ».
J’ai profité des vacances pour lire au calme cet ouvrage et cela m’a redonné l’envie de relire des livres un peu plus réfléchi que les bouquins que j’ai l’habitude de lire, qui sont généralement très techniques : informatique, sport ou finance.
Il est dommage que la sortie ait été programmé à la fin de l’été car je pense que c’est un livre qui mérite d’être lu pendant les vacances pour pouvoir réfléchir un peu.
Ce qu’il y a de beau dans notre sport, c’est que quelque soit notre métier (ingénieur, ouvrir, secrétaire, professeur de philosophie,…), on court sur les même chemins et souvent avec le même but.