En courant l’autre jour à une heure plus fréquentée qu’à l’accoutumé et sur une sortie longue, j’ai eu largement l’occasion d’admirer mes congénères (i.e les autres coureurs). Oui je parle d’admiration car quand on a pratiqué un peu la course à pied, quand on connait l’exigence de ce sport, on ne peut être qu’admiratif envers tout ceux qui osent chausser les baskets plutôt que de rester au fond du canapé. Depuis mes débuts en course à pied, j’ai toujours été intéressé par les différents profils de coureurs (il faut dire que cela permet de passer le temps quand on court longtemps !).
Ce qui est enrichissant c’est de voir que chacun à une posture différente et ce qui est encore plus frappant c’est de voir un groupe : 10 personnes qui vont à la même vitesse mais 10 façons de courir :
- Un grand gabarit fin avec une longue foulée très lente
- Un gabarit plus trapu avec une petite foulée rapide
- Une femme musclé qui semble glisser sur la route
- … et j’en passe
On pourrait se dire qu’il y a une morphologie type du coureurs de fond mais finalement chacun à notre niveau nous sommes tous des coureurs de fond différents. Alors bien sûr si vous visionnez la finale du 10000m des jeux olympiques, vous verrez sans doute une foulée plus similaire qu’à l’arrivée du marathon de Paris après 4 heures de course. Mais encore une fois, malgré des athlètes qui ont une morphologie similaire, vous verrez des tailles différentes et des comportements différents :
- un avec le sourire
- l’autre qui hoche la tête
- un qui grimace
- l’autre qui baisse la tête
- un qui a le torse bombé
- …
Si à cela j’ajoute nos couleurs de peaux et nos couleurs de vêtements c’est un véritable patchwork. Mais peu importe toutes ces différences, ce qui nous rapproche c’est cette même drogue l’endorphine que l’on sécrète quand on court et qui nous fait nous sentir bien !