La Saintélyon, course nocturne mythique de fin d’année, est un véritable terrain d’essai pour les équipements de running hivernal. Froid mordant, pluie, vent et boue sont souvent au rendez-vous, exigeant des coureurs un matériel performant et adapté.
J’ai pu tester plusieurs produits de la marque Odlo lors de la Saintésprint, la version « courte » de 24 km de cet événement emblématique. Focus sur trois pièces essentielles : les sous-couches Blackcomb, la veste Zeroweight Pro Warm 2.0 et un short Insulator.
Les sous-couches Odlo Blackcomb
En hiver, il faut multiplier le nombre de couches pour permettre de conserver la chaleur. La sous-couche Blackcomb d’Odlo, composée d’un tee-shirt manches longues et d’un collant proche du corps, constitue une base classique pour affronter les conditions hivernales. Cette nouvelle version des deuxièmes peaux BlackComb est conçue en partie à partir de fibres de polyester recyclées.
Les sous-couches se révèlent indispensables pour lutter contre le froid. Elle permettent une isolation thermique et maintiennent une chaleur optimale tout en étant respirantes, ce qui permet d’évacuer efficacement l’humidité générée par l’effort. Cela garantit un confort thermique constant, même dans des conditions difficiles. Sur toute la durée de la course, aussi bien en montée qu’en descente, je n’ai pas eu de sensation de chaud ou de froid.
Avec une coupe ajustée et l’élasticité fournie par l’élasthane, elles offrent une excellente liberté de mouvement assurant ainsi en contact permanent de la peau, y compris dans les zones les plus sollicitées comme autour du bassin.
En contact avec la peau, le textile est très doux et léger, il est extrêmement agréable à porter. Lors de la Saintésprint, j’ai pu valider son utilisation dans des conditions difficiles, pas de sensations de chaud ou de froid ni même d’humidité, exactement ce qu’il faut sur ce type d’épreuves.
Zeroweight Pro Warm 2.0 : veste de nuit
La veste Zeroweight Pro Warm 2.0 est plus qu’un simple coupe-vent. Ce modèle ultraléger, doté d’éléments réfléchissants (obligatoire sur une course comme la Saintélyon). En effet, si vous lisez le réglement dans la partie équipements, vous pourrez lire « La dernière couche (comprenez le vêtement supérieur couvrant le haut du corps et les jambes) devra obligatoirement présenter un dispositif rétroréfléchissant de manière à rendre le coureur visible de tous ».
Au delà de l’aspect sécuritaire, cette veste propose une constellation de points réfléchissants qui sort un peu des habituelles petits traits et sans pour autant éblouir les poursuivants.
La veste ZeroWeight porte bien son nom, elle est ultra-légère. Ce n’est pas une veste pour la forte pluie mais elle bloquera facilement le vent et la pluie fine tout en laissant respirer votre seconde peau. Sur la Saintésprint et même avant la couse, j’ai pu passer du chaud au froid à plusieurs reprises : dans le bus puis dehors puis dans un gymnase et enfin sur la ligne de départ.
Short Insulator : une protection bienvenue pour les quadriceps
Avec ce short, Odlo propose une protection thermique supplémentaire sur l’avant des cuisses, c’est une zone qui peut être sensible chez certaines personnes. Cette surprotection de cette zone permet de maintenir les muscles-clés au chaud. Une idée ingénieuse, particulièrement appréciable sur des courses où le froid peut provoquer des raideurs musculaires. Combiné avec le collant BlackComb, c’est le couple parfait pour lutter contre le froid.
Ce test des produits Odlo sur la Saintésprint a confirmé leur pertinence pour la course à pied hivernale. Qu’il s’agisse des sous-couches Odlo Blackcomb, de la veste Zeroweight Pro Warm 2.0 ou du short Insulator, chaque élément a su répondre à mes attentes sur une course nocturne et froide. Je me suis senti bien ni trop chaud ni trop froid.
Pour les coureurs s’aventurant sur la Saintélyon ou d’autres défis hivernaux, cet ensemble est un allié de choix, alliant technicité, confort et durabilité.