La perspective de l’arrivée du printemps et du retour d’un soleil ont largement enjolivé la future réalisation du test des nouvelles Oakley Sphaera. Quelle meilleure idée que de pouvoir tester des lunettes de soleil alors que cela fait plusieurs mois que nous subissons la grisaille.
En validant ce test, je pense que le besoin de vitamine D était la principale motivation. Cela me paraissait évident que la sortie de nouveautés dans ce marché allait de mèche avec des journées ensoleillées.
Il faut avouer que je me suis trompé et quelque part, je me sens un peu responsable de cette situation. Depuis que j’ai reçu les nouveautés de la marque américaine Oakley, la météo n’a jamais été aussi exécrable. J’ai presque eu du mal à les sortir de l’étui tellement le besoin a été faible.
C’est limite à se demander si j’aurais pu les utiliser avant l’été. Un peu à l’image du système de calcul d’adaptation à la chaleur de la Garmin Fenix 7, j’ai à peine réussi à déclencher le calcul tellement les températures continuent de plafonner sous les 20 degrés.
Heureusement dès le moindre rayon de soleil, j’ai pu les utiliser aussi bien en course à pied que sur le vélo.
La visibilité
Le verre est la partie la plus importante. La protection de vos yeux, en particulier lors d’exposition au soleil, est primordiale. Il ne faut pas être économe sur le choix de vos lunettes de soleil, c’est votre capital vision sur la durée qui est en jeu. Surtout que si vous en prenez soin, une paire de lunettes peut se conserver de nombreuses années. J’ai toujours ma paire de lunettes de soleil achetée il y a plus de 20 ans.
Ce qui surprend le plus en passant les Oakley Sphaera avec la technoogie Prizm, c’est la qualité des contrastes. J’ai été tellement bluffé par le contraste des verts (herbes, arbres, verdure,…) que j’ai à plusieurs reprises mis et retiré les lunettes pour m’assurer de cette première impression.
Dans la majorité des cas, les lunettes de soleil ont tendance à ternir les couleurs, ce n’est pas le cas sur ce type de verres améliorées par la technologie Prizm : les couleurs et la luminosité sont même plus tranchants. Surprenant durant les premières utilisations, cela en devient agréable par la suite.
A cela s’ajoute, une technologie plus classique de polarisation des rayons pour éviter l’éblouissement sur des flaques d’eau (très courante en ce moment) ou sur la neige ou la glace.
Le confort
Avec une légèreté naturelle et des branches agrémentées par des bandes rugueuses, la position des lunettes Oakly Sphaera se fait naturellement. Un espace d’aération se trouve entre le front et le haut des lunettes, cela permet une ventilation idéale et évite une sudation supplémentaire. Un espace vide supplémentaire est également présent au dessus du nez sur la face du vert permettant ainsi d’apporter une ventilation supplémentaire sur le front sans apporter un souffle qui serait gênant à des vitesses plus rapides comme en vélo.
Conclusion
Globalement les lunettes Oakley Sphaera sont très bien conçues et de plus elles sont sublimées par un verre de très grande qualité. Je n’avais jamais eu cette sensation d’amélioration bénéfique des contrastes avec d’autres lunettes. Il va s’en dire qu’elles vont m’accompagner sans aucun doute pendant les prochains mois d’été et sûrement aussi durant les prochaines années.