C’est la première fois que je porte des Mizuno. Si j’affectionne particulièrement les judogi de la marque, je n’avais jamais chaussé de running japonaises.Mizuno n’en est pas à son coup d’essai avec les modèles Wave Rider puisque cette année c’est le modèle « Wave Rider 24 » qu’on peut trouver à l’achat. Ce test vous fera découvrir le modèle Mizuno Wave Rider Neo, plus haut de gamme.
Il existe en couleur Noir/Rose ou gris (Lunarrock)/Noir/Orange. C’est la première version que j’ai eue à chausser. J’aurais plutôt parlé de Bleu marine et rose à cause des petites coutures bleues sur le Mesh.
Personnellement, je les trouve jolies mais je peux comprendre que les couleurs ne plaisent pas à tous. Elles sont faites pour être vues et ça marche, les regards se tournent vers elles!
La toile du Mesh soignée des Mizuno Wave Rider Neo est d’une très belle qualité.
En les enfilant, on comprend que le maintien est un atout très important de ces chaussures. La tige DynamotionFit épouse efficacement le pied. La languette est solitaire de la tige ce qui rend l’ensemble très confortable. Un coup de lacet et les chaussures ne font qu’un avec les pieds, d’autant que les coutures sont minimalistes.
Le tissu AirMesh est bien respirant. Je transpire assez peu dedans alors j’ai les pieds très humides habituellement.
Le contrefort est assez haut ce qui renforce cette sensation de maintien. Il est doté d’un coussinet que l’on retrouve autour de son tendon d’Achille. La chaussure bouge peu ou pas permettant au fil des kilomètres d’éviter les désagréments des frottements répétés.
La semelle d’Eva (doublée au talon) ouvre un confort véritable tout en proposant un dynamisme intéressant. La Wave Rider étant prévue pour parcourir de longue distance, il est nécessaire de prévoir un certain amorti, c’est réussi!
Le drop est important d’ailleurs (12 mm) ce qui ne la classe clairement pas dans la catégorie des chaussures minimalistes.
La technologie Mizuno Energy est malgré tout là pour permettre un bon renvoi d’énergie. Je ne me sens pas écrasé à chaque foulée même après de longs kilomètres.
Cette nouvelle semelle est également plus légère que les versions précédentes (260g). Quelques grammes de moins qui diminue aussi la fatigue.
Autre nouveauté, la semelle extérieure G3 qui assure un bon grip par temps sec ou humide. Elle est présente sur tout l’avant du pied. On les utilise sur route évidement mais sans problème sur des chemins « blancs » pas trop boueux.
La promesse du fabricant concerne également une usure ralentie, difficile à dire après quelques sorties (même longues). Pour l’instant, aucun signe avant-coureur ne font leur apparition après une centaine de kilomètres.
En résumé, l’absence de couture, le contrefort rembourré, la tige et la languette comme chausson et la nouvelle Eva font de ces chaussures des compagnons idéals pour vos sorties longues. Elles ouvrent un dynamique agréable et un confort certain. Leur qualité de finition est indéniable.
Il ne reste plus qu’à retrouver un dossard pour performer sur marathon!
