Hasard ou coïncidence, c’est en plein milieu de la saison des cerisiers en fleurs que je reçois le dernier modèle trail de la marque japonaise Mizuno. La photo d’illustration est donc tout trouvée. C’est donc sur fond de Sakura (cerisiers ornementaux japonais) que commence le test de la nouvelle Mizuno Wave Daichi 6.
Cela faisait un peu petit moment que je n’avais pas eu l’occasion de tester un modèle trail de la marque. C’est une première pour la Daichi et c’est pourtant déjà la 6eme version. En regardant les précédents, je vois qu’il y a pas mal de changements entre la version 5 et la version 6.
En effet, si le poids est quasiment identique, le drop a largement baissé, passant de 12 à 8 millimètres. La semelle d’usure est toujours travaillée en collaboration avec le célèbre équipementier français Michelin. La semelle propose un format monobloc ce qui assure une durabilité plus longue. En effet, généralement, les semelles d’usure qui comportent des inserts plus rugueux pour optimiser le poids sont souvent plus fragiles qu’une semelle monobloc. les zones de collage peuvent se fragiliser dans le temps surtout sur les modèles de trail mais les matières d’usure étant généralement plus denses. Il faut donc faire un compromis entre le poids et la solidité.
Nous aimerions tous avoir des chaussures ultra-légères dont l’amorti ne se modifie pas dans le temps et une semelle d’usure qui accroche tout le temps même par temps humide, mais malheureusement il faut faire des compromis entre confort / adhérence / poids… c’est tout une combinaison de choix.
En tout cas, pour la semelle d’usure et le pare pierre, la collaboration avec Michelin semble pertinente, si ce n’est la couleur blanche qui perd vite son état neuf, Michelin montre que l’adhérence n’a pas de secret pour lui.
Sur les modèles Wave Mizuno, on retrouve une semelle intermédiaire en 2 parties séparées par la célèbre plaque wave qui améliore l’amorti fourni par la matière.
Le mesh est très intéressant et il est renforcé sur toute la partie basse par un ajout de matière à l’image de ce que l’on peut trouver sur l’avant à côté du pare pierre. Cette surcouche fait ainsi le tour de la chaussure et assure une solidité supplémentaire sur des parties où l’érosion avec les éléments extérieurs est plus importante.
le confort intérieur est de bonne facture. La languette est centrée grâce à des éléments latéraux et deux petits sangles originales reliées aux lacets permettent de bien ajuster le médiopied.
Comme vous pouvez le constater, ce modèle est bien conçu et cela se retrouve dans les sentiers, le poids (313 grammes en 42) ne fait pas parti de poids plumes mais les masses sont bien réparties et elles donnent un bon ressenti.
Ce modèle est une valeur sûre, agréable, solide et confortable. On ressent bien le terrain ni trop ni pas assez. Les petites sangles qui ajustent bien le médiopied est une idée intéressante. J’avais déjà vu des systèmes de câbles multiples mais ce sytème de sangles coulissantes me semble original.