En juillet, lors de nos vacances sous le soleil de Corse, mes gamins ont découvert une activité ludique, physique et conviviale : le Slackline ou l’art de se mouvoir en équilibre sur une sangle tendu entre deux points d’encrages.
Quel est le rapport entre une pratique s’apparentant au funambulisme et la course à pied vous demandez-vous ?
Le slackline ou slack (traduction anglaise littérale : la ligne molle) est une pratique sportive qui semble avoir été créée en Californie au début des années 1980.
Contrairement aux funambules qui progressent sur un câble d’acier à l’aide d’un balancier, le « Slackliner » avance sur une sangle légèrement élastique sans aucun accessoire.
Cette sangle, d’une largeur variant de 25 mm à 5 cm, peut être tendue entre des poteaux, arbres, murets, pitons d’escalade …. Cette polyvalence en fait autant un sport à pratiquer en milieu naturel qu’en milieu urbain.
Selon Wikipedia le Slackline est particulièrement indiqué comme préparation à l’escalade, au surf, au snowboard, aux agrès de gymnastique ou encore comme moyen de concentration. Certains sportifs, comme Bode Miller, l’utilisent pour améliorer leur équilibre puisque conserver un équilibre dynamique sur une surface instable fait travailler l’ensemble du corps.
Touché par le virus et sous l’engouement de mes deux gars, je viens de faire l’acquisition d’un Slack pour débutant. Une sangle de 50mm de large qui apporte, grâce à sa plus grande rigidité, une sécurité accrue puisqu’elle peut s’installer à hauteur de genou rendant l’apprentissage sans danger.
Son rapport avec la course à pied et le Trail en particulier : travailler l’équilibre en général, la proprioception ainsi que des groupes de muscles tels : ceinture abdominale, épaules, cuisses mais aussi et surtout les chevilles tout en partageant un moment de convivialité.