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Le chemin du coureur

julie


 

Hier soir j’écoutais un pasteur canadien sur dailymotion. Il faisait un parallèle entre l’Eglise et l’alpinisme expliquant qu’un alpiniste, pour s’en sortir doit compter sur ses compagnons de cordée et marcher léger.

Nous les coureurs, on pourrait nous croire solitaires, égocentriques et tournés  sur nous même uniquement. Aujourd’hui la question du jour posée sur la page Facebook de Wanarun, nous prouve le contraire. A la question «  »Au fait, pour qu’on apprenne à se connaitre un peu plus vous faites quoi tous dans la vie ? » on se rend compte que la plupart d’entre nous exercice un métier de service, un métier au service de son prochain.

Là on peut en faire deux interprétations :
– la course à pied, bien que sport solitaire, nous tourne vers les autres, à force d’introspection ??
– est-ce qu’à force d’être tourné vers les autres la course aide à se tourner vers soi ? (remarque de Jean-Michel)

Aussi il est évident que paradoxalement, plus on progresse, plus on court, plus on a besoin de soutien : kine, ostéo, podo, diététique, conseils, etc

En route vers la joie
Ce pasteur américain racontait avec humour que pour grimper l’Everest, il avait du se décharger de ses boîtes de raviolis trop lourdes… Je crois que c’est pareil pour nous, les soucis, les événements tragiques de notre vie peuvent nous miner, nous assommer, nous empêcher de mettre un pas l’un devant l’autre et pour moi, quand je cours, chaque foulée me permet de me décharger de mes pensées toxiques, courir, malgré la souffrance morale de la ligne d’arrivée qui n’arrive parfois pas, malgré la souffrance physique, me permet de cheminer vers une grande joie intérieure.
Courir me rappelle aussi que si chaque foulée, malgré une répétition  quasi-mécanique, est unique,  la vie est trop précieuse :-))

Connaissance de soi, communion avec la nature, le coureur est il un rêveur solitaire ?
QU’EN PENSEZ-VOUS ? Pour moi, il y a clairement une démarche spirituelle dans la course à pied. Et chez vous.

7 commentaires sur “Le chemin du coureur”


Posté par ferreira Le 15 août 2010 à 8:09

Cela tombe sous le sens, pour ma part si ce n’était courir que pour courir, depuis 8 ans maintenant je crois que j’aurais fini par lacher … Moi qui cours dans la nature, j’habite en Bretagne pas loin de la mer, on court avec les « élèments », la mer, le ciel, le vent….. et tout participe au plaisiir de la course ! Quand je fais des poses au plus près de la mer sur les rochers, je me sens reliée, faire partie d’un tout, alors oui la course peut être un chemin vers le « spirituel » !!!

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Posté par Aurélie Le 15 août 2010 à 8:32

Ce que je pense ? C’est que l’on confond le sport et les motivations de chacun… Chacun y trouve ce qu’il y cherche. Mais cela ne signifie pas que cela a la moindre signification pour son voisin… Et encore moins une signification spirituelle par définition propre à celui qui la poursuit… Et j’ai vraiment énormément de difficulté à comprendre le postulat selon lequel les joies intérieures sont nécessairement d’ordre religieux…
C’est imposer aux autres sa propre vision du monde…

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Posté par tof Le 15 août 2010 à 11:35

Pareil pour moi ! Bien que la course à pied m’apporte un bien être physique, il en va de même mentalement. Lorsque j’ai quelques soucis, ou que je suis énervé, je vais courir une petite heure. Et comme tu le dis si bien, ça me permet d’évacuer les pensées toxiques… Bref, pour moi, la course me fait énormément de bien !

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Posté par julie Le 15 août 2010 à 11:35

ce qui est spirituel n’est pas nécessairement religieux

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Posté par ferreira Le 15 août 2010 à 11:53

Tout à fait d’accord avec Julie, on a tendance à faire l’amalgame entre spiritualité et religion mais ce n’est pas du tout la même chose !

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Posté par Thomas Le 16 août 2010 à 8:56

Ce qui est sure c’est que la manière dont on court reflète notre dimension physique, psychologique, mentale et spirituelle. Comme le dit Aurélie, la course est un des chemins possible et non LE chemin vers un développement spirituel. J’aime cependant a penser que c’est un des beaux moyens; il nous rapproche de la nature, de son cycle, d’une vision holistique de notre corps: la course nous fait prendre conscience que ce corps n’est pas que physique mais aussi psychologique, mental et spirituel.

D’ailleurs, le ChiRunning par exemple nous demande de, tout en courant, nous recentrer sur nous-même, sur nos propres sensations… c’est à dire de méditer en courant. Une composante que je n’avais pas imaginé, ou tout du moins pas sous ces termes, lorsque j’ai commencé à courir.

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Posté par Pourquoi courez-vous ? (inspiré de Haruki Murakami) Le 28 février 2011 à 6:56

[…] fois que je tente de répondre à cette question puisque je me suis déjà interrogée sur la démarche spirituelle de la course à pied. Il y a des actes qu’on reproduit quotidiennement car on y est obligé comme, se raser pour […]

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