Aujourd’hui j’ai envie d’écrire pour tous les coureurs et les coureuses comme moi, les débutants, les moins rapides, les pas sportifs qui s’y sont mis sur le tard…
On applaudit, on admire souvent ceux qui montent sur le podium, ceux qui courent un marathon en moins de 3h ou qui se collent à des ultra avec succès…. mais il y a nous aussi, qui avons commencé par un 10 km, fini en plus d’une heure, un semi-marathon en plus de 2h, 2h30… et il nous en faut du courage pour nous lancer !
C’est quand même difficile d’arriver au pointage le matin, avec notre silhouette de monsieur et de madame tout le monde, de pointer à côté des stars locales.
C’est quand même difficile aussi quand le top départ retenti d’être immédiatement dépassé, dur pour le moral de faire parti systématiquement du peloton de fin sur les petites courses. D’arriver aux ravitos, de voir tous les verres renversés, prendre conscience matériellement que tous les coureurs sont déjà passés loin devant nous, demander rapidement si on est encore dans les temps… et se remotiver jusqu’au prochain pointage pour rester dans la course.
Parfois on arrive tard, plus personne, à part quelques amis gentils, nous attend, les organisateurs sont parfois en train de démonter les portiques et pourtant nous l’avons fait, nous sommes arrivés au bout, au bout de la course, au bout de nous même, de notre objectif et nous pouvons être fier de nous. Nous ne cherchons pas une reconnaissance particulière, nous courons pour nous, pour aller au bout de nous même et nous pouvons nous applaudir, être fiers de chaque course terminée 🙂
petit HS : On répondait à un de mes com’ hier que pour courir plus vite il fallait s’entrainer plus (ou mieux)… ce en quoi je répondais que non, que si c’était le cas, chacun serait champion olympique dans sa spécialité. S’entrainer permet d’optimiser ses performances mais il y a des physiologies et des prédispositions différentes.