Apparemment les organisateurs ont eu des sueurs froides pour organiser cette première édition du GNUT (Grand Nancy Urban Trail). Vendredi dernier à quelques heures du retrait des dossards, les discussions étaient encore appuyées avec la préfecture sur les conditions d’utilisation de la chaussée. Ils semblent que nous les coureurs qui payent comme les automobilistes les impôts locaux et donc indirectement l’entretien de la voirie n’y soit pas les bienvenues même à titre exceptionnel. Les consignes des organisateurs sont clairs. Le début de la course se fera sur la chaussée mais dès que le peloton sera étiré, il faudra utiliser les trottoirs. Le risque est clair, le coureur pourra être disqualifié et la prochaine édition du GNUT ne pas voir le jour si nous ne respectons cette consigne.
Le traileur étant un être intelligent et respectueux, tout le monde a respecté la consigne pour profiter au mieux de la ville et du défi qui nous était proposé.
Nancy est une cuvette et je peux vous assurer que les bords de la cuvette sont pentus.
Au final, un parcours très sélectif, très urbain, avec beaucoup de dénivelés et quelques pentes très abruptes. Les amateurs du genre ont été séduits.
Avec plus de 400 inscrits, les organisateurs du déboulé de la bergamote ont su faire de cette première un succès même si ils admettaient qu’il était possible de faire mieux. Les quelques petits soucis sont vite effacés au vue d’un parcours bien travaillé et d’une ambiance bon enfant.
Pour ma part, j’ai passé un très bon moment, j’ai découvert des endroits que je ne connaissais pas. Si je devais émettre un réserve, ce serait sur la fin du parcours : longueur sur le boulevard Scarpone, la montée du haut du lièvre qui n’est pas vraiment passionnante, et entre les deux un petit chemin avec plein de ronces. Le reste du parcours était parfait.
Bravo aux organisateurs et rendez-vous en 2015 et merci à Vincent pour la photo qui illustre cet article. Vous remarquerez l’état de fraicheur de votre serviteur après une longue montée d’escaliers.