Bientôt 10 ans de course à pied et quelques cardio-fréquencemètres plus tard, le dilemme reste le même, si il y a 10 ans les choses étaient claires… Maintenant Polar a un vrai concurrent : Garmin.
J’ai commencé avec un Polar S210. A l’époque, ce n’était le modèle haut de gamme mais il permettait d’avoir beaucoup d’informations sur l’écran en même temps. Il était sensé dialogué avec un ordinateur via l’utilisation d’un micro et d’un son émis par le Polar mais je n’ai jamais réussi à télécharger quoi que ce soit sur l’ordinateur mais cela m’importait peu à l’époque…
J’ai toujours été complétement satisfait par son utilisation : rapide, fiable, des batteries avec une durée de vie sans fin… Mais un jour j’ai découvert le Garmin Forerunner 305. Les utilisateurs branchaient leur montre sur leur port USB et il pouvait récupérer le parcours sur une carte via le GPS inclus dans la montre.
Une révolution : on pouvait relier la fréquence cardiaque, la position GPS, l’altitude. Le point faible : le temps pour capter le GPS. Alors en pleine nuit quand il fait -5°C et que la montre cherche la position des satellites pour pouvoir calculer la position de l’utilisateur. Quelque soit le temps de fixation du GPS, c’est toujours trop long. Le design est loin d’être parfait et lors de la sortie du Garmin Forerunner 405.
Plusieurs choses sont intéressantes : l’intégration de la technologie ANT. C’est pour moi l’une des révolutions de ce modèle, une communication très simple avec l’ordinateur sous forme d’un wifi peu consommateur. Ce qui était impossible avec le Polar S210, fastidieux avec le Garmin Forerunner 305, devient ultra simple avec le Garmin Forerunner 405 : je passe la porte et il commence a communiquer avec mon ordinateur, le temps d’enlever les chaussures et de se diriger vers l’ordinateur : la séance du jour est déjà disponible sur l’ordinateur.
Le design était vraiment très compact et assez sobre par rapport à l’ancien modèle. La dernière révolution (la plus contestée) est la lunette tactile. Problématique avec les gants ou sous la pluie, c’était une belle innovation mais il y avait quelques petits défauts de jeunesse.
Ensuite, je suis passé en mode formule 1 avec le Polar RS800CX : module GPS, capteur de foulées et ceinture cardio. Le top de chez Polar une vraie usine à télémétrie. Mais les faiblesses de Polar restent toujours là : la communication avec l’ordinateur est toujours compliqué via un port infrarouge. Pour moi, c’est clairement le point faible du Polar.
Et maintenant le temps du changement est arrivé, je vais avoir l’occasion de tester le Garmin Forerunner 610…
Donc j’attends vos questions, ce que vous voulez savoir et je vais essayer de découper ce nouveau modèle.