Avertissement liminaire : cet article ne s’adresse pas aux amateurs de trail pour qui ce que je vais raconter sera, à n’en pas douter, du déjà-vu-déjà-fait 🙂
Nombreux sont les coureurs sur route à redouter les montées et à considérer les descentes comme d’aimables divertissements permettant 1) de gagner de précieuses secondes 2) de récupérer pour repartir de plus belle à l’assaut de … la montée suivante. Loin de moi l’idée de remettre en cause tant 1) que 2) qui s’avèrent bien souvent des évidences … à condition de respecter quelques principes de base.
Il est tentant dans une descente de vouloir aller le plus vite possible en allongeant la foulée au maximum. C’est une erreur qui risque de se payer cash assez rapidement, notamment au niveau des quadriceps. Erreur qui, d’ailleurs, conduit quasi-immanquablement à une autre erreur … de freinage lorsque la vitesse devient trop élevée : on se cambre vers l’arrière.
Pour bien descendre, il convient donc :
– de garder une amplitude de foulée raisonnable, voire réduite. La littérature parle parfois de « 2/3 de la foulée sur le plat » et même de 1/2.
– de ne pas trop décoller les pieds du sol mais par contre de les lever très rapidement, ce qui est facilité par la foulée réduite évoquée ci-dessus. Ce qui donne parfois l’impression de « tricoter » surtout dans les descentes abruptes.
– de conserver hanches et pieds sur la même verticale et d’avancer légèrement les épaules vers l’avant.
Pour avoir expérimenté sur une pente à 17% « le tricot », je peux vous dire que c’est loin d’être évident et que cela nécessite un peu d’entraînement avant d’en posséder la maîtrise. Alors, à vos descentes !