« Euh ? Et bien ? Je … Enfin, vous … enfin, quoi … c’est quoi déjà la question ? Courir rend-il plus intelligent ? » A vrai dire, je n’en sais strictement rien, encore que, dans mon cas personnel, justement … et bla et bla et bla …
Par contre, l’excellente mais ô demeurant trop discrète revue ZATOPEK, se propose de répondre à cette grave interrogation dans son N°12 (dernier trimestre 2009) qui vient de paraître. Je préviens tout de suite ceux qui voudraient faire du mauvais esprit, que je n’ai pas touché un radis pour écrire cet article. Par contre, j’avoue que je suis un grand fan de cette revue, qui nous change assez radicalement de Runner International ou de Jogging World. En plus, j’ai le contrôle du blog – non, je ne suis pas NS pour autant – et Manu est en vacances, alors j’écris ce que je veux. 🙂
J’ai dit trop discrète et c’est malheureusement vrai, Zatopek n’est pas évidente à trouver en kiosque. Ses points de vente sur notre territoire national ne sont pas légion, mieux vaut donc être abonné. J’ai aussi dit excellente et c’est heureusement, cette fois, vrai. Zatopek aborde le running sous un angle différent du sempiternel plan d’entraînement 2,4 km en 16 semaines ou du nième compte rendu de la Ronde des Trois Blaireaux de St Paul les Canards. Un angle à la fois technique, biologique et médical.
Quelques exemples tirés du N°12 pour illustrer cette approche : le lait nouvelle boisson de l’effort, alternez chaud et froid, le seuil existe-t-il, l’amour avant la compétition – j’ai la réponse moi ! Car je viens de lire l’article … – pourquoi les marathoniens ont-ils des filles ? – pas de lien avec le sujet précédent, encore que – et, bien entendu, la réponse à cette question « courir rend-il plus intelligent ? ».
Vous voulez vraiment savoir ? Deux solutions. La meilleure : vous achetez Zatopek. La moins bonne, vous allez courir une heure et en rentrant, avant même de prendre une douche, vous essayer de résoudre ce simple petit problème de logique : dans un espace hilbertien de dimension 5, peut-on affirmer qu’un produit scalaire de convolution est de nature pryzodique ?
