Il y a un peu plus de 15 ans, j’avais ramené d’un voyage en Angleterre une paire de Brooks et je ne l’ai jamais regretté. Comme vous pourrez le constater sur les photographies que j’ai prise, je n’avais pas résisté à l’envie de les essayer avant de les prendre en photo. Il faut dire que ce modèle était annoncé comme la grosse nouveauté de la marque avec cette nouvelle semelle intermédiaire : DNA AMP, à l’image de nombreuses autres marques, la semelle intermédiaire est devenue l’objet de toutes les attentions pour permettre aux coureurs d’avoir le meilleur compromis entre l’amorti et le dynamisme.
Avec une empeigne assez fine et très confortable, le chaussant est très accueillant et les matières à l’intérieur sont d’excellentes qualités. Le mesh est souple sur l’avant du pied est permet d’être à l’aise sans se sentir serrer mais le maintien est très bon. L’accueil au niveau du talon est parfait, la matière est douce et la mousse souple.
Mais venons en au fait : la fameuse semelle DNA AMP. Si ce modèle est assez haut (plus de 3 cm sous le talon) avec un drop de 8 millimètres, la semelle est vraiment dynamique et permet de les utiliser sur toutes les étapes d’une préparation comme sur un marathon : sortie longue aussi bien que sur des séances de fractionnés courts. Cette semelle développée en collaboration avec BASF propose un bon retour d’énergie en comparaison aux autres modèles de la marque. Encore une fois, la marque a cherché de créer le fameux effet « Boost ». On retrouve une nouvelle matière pour la semelle intermédiaire sur laquelle se trouve une semelle d’usure solide.
La semelle d’usure offre un bon grip, il faut dire que la météo humide des dernières semaines a permis de se rendre compte du très bon grip de ce modèle. La semelle d’usure est assez épaisse mais la contre-partie est qu’elle s’érode plus vite mais c’est un excellent compromis.
C’est une modèle plutôt haut de gamme qui se trouve dans le prix des modèles du même type, il faudra compter (hors réduction) 170 euros pour ce modèle.