L’autre matin en courant en pleine chaleur alors qu’il était seulement 7h du matin, j’ai senti que la journée allait être chaude… J’ai opté en début de parcours pour la variante de 8 kilomètres. En finissant péniblement mes quelques kilomètres, je me suis dit que courir par cette chaleur c’était hard. Et dans mes souvenirs de chaleur, j’ai repensé à cette été 2003 ou je n’étais pas en France pour la canicule mais aux États-Unis et j’ai passé 2 jours dans la Death Valley à plus de 50 degrés.
Toute cette introduction pour vous parler de BadWater UltraMarathon qui est nommé à juste titre : l’une des courses les plus difficiles au monde… rien que ça.
Pour être aller dans cette région, je peux vous dire que la chaleur est étouffante et rien à voir avec les 35-40 degrés que nous avons en ce moment. Alors imaginez courir plus de 200 km (135 miles soit un peu plus de 217 km) sous le soleil avec une température qui montre entre 50 et 55 degrés.
Certains s’entrainent avec 5 ou 6 couches de vetements chauds en plein soleil pour recréer la chaleur et la sudation du corps qu’ils auront lors de la course. Mais les gens sont en général extrêmement bien préparé pour une course de ce type. En 2013, sur 96 partants (l’organisation limite le nombre d’inscrits à 100) 81 sont arrivés dans les temps à Withney Portal à plus de 2500 m d’altitude car en plus de la chaleur, il y a tout de même 4000m de dénivelé positif. Dans cette course, le staff qui suit chaque coureur est primordial.
En 2013 le podium est mondial avec un portuguais, un australien et un mexicain.
- Gomes De Sá Carlos Alberto Portugal 24:38:16
- Maughan Grant Australia 24:53:57
- Lopez Oswaldo Mexico 25:27:03
La première femme finie quand même 13ème au temps scratch !
Il y a des courses qui donnent envie de les courir en voyant les images mais là j’avoue que ça fait peur quand on voit l’état des concurrents…
je vous propose de voir le résumé de la course 2012, celui de 2013 n’étant pas encore disponible