Comme vous avez pu le lire sur le site, il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion d’aller au Japon pour le lancement de la nouvelle Asics Metaride. Au delà de la présentation de ce nouveau modèle, c’était l’occasion aussi de découvrir plus en détail la marque Asics et son centre de recherche. L’occasion de découvrir Tokyo mais aussi Kobe (une ville proche d’Osaka), siège mondial et historique de la marque.
Pendant ce court séjour au pays du soleil levant, J’ai pu découvrir :
- Tokyo pendant le marathon
- Le siège de la marque à Kobe sur une île artificielle
- Les archives Asics
- Le musée Asics
- Le centre de recherche ISS (Institute of Sport Science)
Malheureusement les visiteurs sont extrêmement rares et il est scrupuleusement interdit de prendre des photos dans la plupart de ces lieux.
Dans la ville de Kobe, sur une île entièrement artificielle, se trouve les « headquarters » de la société Asics (quartier général ou siège social). L’occasion de visiter, dans un premier temps, le musée de la marque qui se trouve dans une partie du bâtiment
Dans ce musée se trouve une grande partie des modèles phares de la marque et on peut découvrir une version originale de la toute première chaussures de basket. On navigue dans l’histoire Asics, ponctuée par les différents jeux olympiques. On peut découvrir les chaussures portées et signées par les athlètes lors de l’établissement des records du monde. Une grande partie de l’histoire de l’athlétisme se trouve dans ses murs. On peut également voir des modèles plus lifestyle mais tout autant iconiques comme la Mexico 66 portée par Uma Thurman dans Kill Bill (une version signée par Quentin Tarantino, le réalisateur du film). Comble du luxe, l’accompagnateur de la visite n’est autre que Mr Kayano, créateur de la Kayano et de nombreux autres modèles de la marque.
Dans la deuxième partie du musée, on trouve une large partie consacrée à l’athlétisme qui met en avant les grands records : la foulée de Bolt, le saut de Mike Powell, la barre de Javier Sotomayor mais aussi le triple saut de Jonathan Edwards… Une mise en perspective qui donne le tournis tellement ces records sont stratosphériques.
Nous rentrons ensuite dans la partie réservée aux salariés japonais. Un grand bâtiment construit autour d’un playground de basket-ball. Une porte s’ouvre et nous rentrons dans la salle des archives, une salle top secrète qui contient l’ensemble des modèles de la marque avec certains emballages originaux. Les modèles sont conservés dans des armoires climatisées à l’hygrométrie surveillée et sont parfois utilisés pour des séances photos.
On peut voir sur un mur l’ensemble des modèles de running et leur évolution avec une frise chronologique, on peut voir les 25 modèles de Kayano ou les 20 modèles de Nimbus.
Nous nous rendons ensuite à quelques kilomètres de là, dans le centre de recherches Asics. Dans ce bâtiment ultra-moderne, on trouve une centaine de chercheurs qui travaillent sur les futurs produits mais aussi une centre de fabrication de produits.
Conceptions, tests, analyses,… Le rigueur japonaise se ressent dans tous les salles. On découvre une piste d’athlétisme ultra-moderne avec des dizaines de caméras haute vitesse mais aussi des capteurs de pression dans le sol. Tous les éléments pour analyser dans le détail la foulée des coureurs.
Des dizaines de machines maltraitent les produits pour accélérer leur vieillissement. Les conditions météos sont également simulées : température, hygrométrie,… rien n’est laissé au hasard.
En plus de tout le secteur de recherche, l’ISS contient une unité de production de matériel. Elle permet de créer les premiers prototypes d’un nouveau modèle mais elle est également utilisée pour créer des modèles sur mesure pour les athlètes de haut niveau. Les meilleurs athlètes mondiaux soutenus par Asics viennent au Japon pour se faire mouler les pieds et disposer ainsi de chaussures entièrement sur mesure. Tout est fabriqué au Japon par cette unité ultra-spécialisée. Le français Christophe Lemaitre ou plus récemment le tennisman Novak Djokovic ont pu bénéficier de ce traitement de faveur. Ils sont une centaine chaque année à profiter de ce service ultra pointu.
Des visites très intéressantes, j’aurais aimé prendre plus de photos ou des vidéos mais il faut comprendre que ces données pourraient être utilisées par des concurrents pour analyser en détail, le travail de recherche de la marque et je comprend qu’il soit interdit de capturer ce que nous avons vu.
Je tiens à remercier Asics France de m’avoir permis de découvrir l’envers du décor de cette marque emblématique du running et par la même occasion le Japon.