En lisant le compte-rendu de la société Dokever sur ses interventions lors de The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc 2013, un point qui me semblait négligeable a été soulevé et je pense qu’il est important d’en parler pour que ce genre de pratique disparaissent ou tout au moins diminuent.
La société DOKEVER est spécialisée dans l’assistance médicale événementielle et est en charge de l’accompagnement médicale sur de nombreuses courses (SaintéLyon, Marathon de Paris,…)
Patrick Basset a émis des alertes sur l’utilisation d’inflammatoires non stéroïdiens ou de rhabdomyolyse sur une insuffisance rénale. Il semble que le nombre de cas a du dépasser les limites de la normalité pour que la société chargée de gérer les problèmes médicaux en vienne à insister sur une pathologie grave.
Plus généralement, on revient au problème de l’auto-médication et on pourrait l’assimiler à du dopage, où le coureur prend des anti-douleurs ou anti-inflammatoires pour reculer le seuil de douleur dans l’effort.
Encore une fois, cette pratique peut sembler facile aux premières abords et finalement semble plus courante que je ne le pensais. La prise d’aspirine ou d’ibuprofène avant ou pendant la course n’est pas « normale« . Ce type de produit est un médicament, même si il est en vente libre. Prendre un doliprane quand on a un migraine cela peut sembler juste mais l’utiliser lors d’une course n’est pas le fonctionnement de ce genre de produit.
Cependant je comprend qu’après des mois voire des années de préparation, tous les moyens sont bons pour devenir un finisher mais il faut être raisonnable et votre santé est plus importante que le fait de finir une course ou pas…
Soyez vigilant et raisonnable !