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Ambiance au marathon de New-York

Manu


 

Par où commencer ? Je ne sais pas… comment décrire ce marathon complètement hors norme ? Les États-Unis dans tous leurs excès mais surtout une grande fête autour du marathon et des marathoniens. Il me faudra sans doute plusieurs articles pour vous faire ressentir ce qui se passe à New York le premier week-end de novembre.

Il faut sans aucun doute commencer par parler de l’ambiance : avant, pendant et après de cette ville. C’est complètement fou, le coeur de la Big Apple vit pour le marathon, tout est prêt pour accueillir les coureurs du monde entier.

Si à Paris, la plupart des parisiens ragent le dimanche matin de ne pas pouvoir aller bruncher de l’autre coté de la capitale le matin du marathon, si dès le passage du dernier coureur, la ville réouvre au plus vite les rues bloquées, c’est tout le contraire à New-York. Il n’y a quasiment pas de limite de temps, il n’est pas rare de voir des coureurs arriver après 6 heures de course voire plus et alors que la nuit est déjà tombée. (la limite de temps est tout de même fixé à 8m33s par kilomètre soit 6h mais les coureurs peuvent poursuivre sur les trottoirs à la demande de l’organisation).

En passant la ligne d’arrivée dans Central Park, meme en pleine nuit, il trouve des centaines de spectateurs pour les encourager, les derniers sont accompagnés par Peter Ciaccia, président de NYRR et organisateur de l’événement.

C’est plus d’un millions de New-yorkais qui se massent sur les bords du parcours pour encourager les coureurs. On retrouve les fameuses pancartes pour encourager les coureurs : souvent avec un peu d’humour et parfois avec un message politique. En dehors des ponts, il n’y a pas un mètre du bord du parcours qui ne soit pas occupé par des supporteurs motivés.

Tout au long du parcours, on se sent porté par la foule. Entre l’effort et cet engouement, on en est presque étourdi et on ne sait pas où donner de la tête. C’est tout bonnement enivrant.

Après la ligne d’arrivée et le ravitaillement, c’est une haie d’honneur qui vous attends à la sortie de Central Park, des « Congratulations » qui se font entendre de partout. Même comme vous quittez la zone d’arrivée c’est loin d’être fini. Il suffit d’avoir sa médaille au cou et vous serez acclamé dans toute la ville, félicité par tous… c’est tout bonnement incroyable.

Un sentiment différent de ce que j’ai pu ressentir à Paris, où les gens vous dévisagent dans le métro sans doute en se demandant pourquoi vous avez couru autant de kilomètres ?

Cette ambiance, c’est sans doute ça qui fait de ce marathon, un marathon à part…

4 commentaires sur “Ambiance au marathon de New-York”


Posté par Richou Le 8 novembre 2017 à 7:01

Article illustrant a merveille difference etat d esprit culturel et education entre un pays qui repose sur des valeurs d optimisme d appréciation de regard et d’intérêt vers autri sans systématiquement avoir un reflexe de saisie du soi de jalousie de mepris

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Posté par BOCHET Le 8 novembre 2017 à 21:08

Ça donne envie ça c’est sûr !!!
Ça serait le must dans ma vie de petite joggeuse !! J’imagine cette ambiance de malade … l’article me donne des frissons ❤️
Un jour je courais le marathon à New York?

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Posté par DENOUX FABRICE Le 12 novembre 2017 à 17:46

Bravo pour ce résumé édifiant du marathon de NEW-YORK. J’y ai moi-même participé cette année avec mon frère Stéphane, tous deux originaires de SEGRE. Il n’y a pas de mots pour décrire l’ambiance de ce marathon, exceptionnel, fabuleux ne suffiront pas… Un grand merci à tous les new-yorkais qui nous ont accueilli dans leur ville et encouragé tout le long du parcours (ils étaient tout de même plus de 2 millions). Pour une expérience humaine du marathon, c’est tout simplement l’endroit ou il faut aller. Un exemple à suivre pour les marathons organisés en France et plus spécialement celui de Paris.

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Posté par Sophie Le 15 novembre 2017 à 20:38

C’est exactement la même ambiance de folie, intérêt et gentillesse à Chicago. Et les gens qui vous félicitent partout dans la rue en rentrant, au restaurant le soir ! Ca vous porte, c’est unique.

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