Jérôme nous propose un test de l’adidas AdiStar Boost.
S’il y a bien une marque avec laquelle je n’avais plus couru depuis des années, c’est bien adidas.
Lorsque l’on me dit adidas, cela me fait penser à un de mes premiers modèles de compétition que je pouvais utiliser sur piste ou lorsque je m’étais qualifié pour la première fois aux championnats de FRANCE de 10km à Alès en 2000. Autant vous dire que même si je gardais un œil très rapproché sur les produits, j’ai eu le temps d’en utiliser des « godasses » depuis.
En passant, d’Asics à DIADORA (et oui, il y avait des chaussures de Running).
On a pu me remettre cette fameuse AdiStar Boost lors d’un événement organisé pendant le Marathon de Londres (une semaine après Boston, le milieu de la course à pied était en deuil).
Visuellement, j’ai trouvé le modèle très sympa (et là c’est subjectif).
Au chaussant, j’ai immédiatement apprécié le confort de celui-ci, cette sensation de sans-couture était immédiatement perceptible.
Bien entendu, je m’étais dis que j’allais courir avec pour l’essayer, mais je ne pensais pas la garder bien longtemps.
C’est que j’ai mes habitudes ! Moi et la Pégasus, on a eu quelques infidélités mais on a passé le cap des 7ans ! Je pensais donc que c’était pour la vie.
J’ai donc commencé à faire quelques footing avec les nouvelles BOOST, au début très cool et la magie opérait au fur et à mesure des kilomètres. Confort et amorti étaient les maîtres mots.
Et puis je suis revenu chez moi et les ai décortiqué pour mieux les connaître :
- technologie Boost pour l’amorti et le dynamisme
- Formotion pour un meilleur dérouler de pied
- Mesh extensible et aéré pour une meilleure ventilation (et quel confort)
- Torsion pour la stabilité
Quelques footing sur route et chemin à 14-15kmh, le produit était parfait.
Bonne accroche, excellente stabilité, tout allait bien même par temps mouillé et sur de petits chemin de terre. J’étais même surpris de la traction de ce modèle, moi qui avait l’habitude de mes Pégasus.
Sur une sortie longue organisée un dimanche matin avec 2 collègues, je les ai prise et là, sur les 23km, je les ai trouvé splendides.
Les pôtes eux étaient surpris de me voire avec 3 bandes aux pieds:-)
Puis vient le moment du petit fartlek hebdomadaire. J’avais l’habitude de prendre PEGASUS ou Kinvara de chez Saucony. Là, je me suis décidé à chausser mes Adistar Boost.
Je fais du 46 et j’attache en général un peu d’importance à avoir une chaussure plus légère sur des séances plus rapides. C’est que cette pointure influe fortement sur le poids de la chaussure.
L’Adistar Boost par exemple fait 310g sur un 42,5, mais avec mon 46, c’est 354g. Un petit écart de poids sur un modèle peut vite se transformer en douloureuse.
Certes, j’ai du faire avec le poids de la chaussure, mais vu le confort de celle-ci, j’ai bien admis quelques concessions et ce n’est que 20g de plus que mes PEGASUS, donc j’ai pu faire avec.
Mais au fur et à mesure que le rythme s’accélérait je me disais que cette chaussure n’était pas faite pour cela.
J’avais toujours une légère sensation de flottement du fait du formotion . Certainement est-ce du au fait que je suis plus sur attaque médio à avant du pied que talon vers l’avant du pied.
Par contre l’amortie Boost renvoyait bien et dans un excellent confort.
J’ai eu beau la reprendre pour quelques fartleks, j’ai toujours eu la même sensation.
Je pense que je vais essayer l’Energy Boost pour les fartleks.
Bref, après environ 300km de test avec ce modèle, le bilan est très positif tant en confort, qu’en amorti. Le dynamisme est bon mais je conseillerai cette chaussure à 2 profils :
- Le coureur de 75kg ou moins qui ne veut faire aucun compromis sur le confort et l’amortis
- Le coureur de plus de 75kg qui veut un maximum de confort et un bon dynamisme. Et pour ma part, je pense que pour celui-ci cette chaussure peut être l’arme absolue de polyvalence.
Moi en tout cas, je la garde et dès que je veux faire un petit footing, elle est devenue mon arme absolue, ma « Charentaise de course »