Si vous suivez le blog de Wanarun depuis quelques mois, vous n’avez pas manqué de lire les dizaines d’articles que j’ai pu écrire sur le Garmin ForeRunner 405cx – que j’utilise sans accéléro, uniquement avec le GPS – : de mes démêlés initiaux avec la lunette tactile, à mon enthousiasme quasi-hystérique pour son aide inestimable dans la préparation et l’exécution de mes plans d’entraînement.
Si vous me suivez sur Facebook (Fred Wanarun), vous savez également qu’il m’occasionne assez régulièrement quelques misères : un bouton de chrono qui s’égare en chemin, des 200m qui en font 300, des vitesses en virage plus que supersoniques, un écran qui s’éteint après 5 km au Semi de Paris, des parcours amphibies etc etc etc …
Aujourd’hui est venu le temps d’un déchirant coming out : je vais tester … la concurrence, en l’occurence un Polar RS800 CX RUN. Test dont je compte vous entretenir aussi souvent que celui du Garmin (J’entends déjà les « p…. ! c’est pas vrai ! »).
En guise d’introduction, un petit raccourci très schématique pour planter le décor : Garmin, c’est le GPS / Polar, c’est le cardio. Vous en voulez un autre ? Garmin, c’est une machine de guerre US / Polar une société familiale Finlandaise. J’arrête là ces parallèles rapides car je vous entretiendrai de Polar dans un prochain article, l’histoire et le développement de cette société étant particulièrement intéressants.
Dans ce premier chapitre, je ne vais pas vous abreuver de détails techniques sur le RS800CX, cela attendra le suivant 🙂 Juste quelques mots sur mes premières impressions et une comparaison avec mon vécu du Garmin.
Le manuel utilisateur est aussi succinct que celui du Garmin et il faut charger le CD pour avoir un mode d’emploi détaillé MAIS contrairement au Garmin, la mise en marche et le paramétrage initial sont décrits dans le petit support papier ! En 30 secondes, vous voilà donc avec une superbe montre au poignet, qui fonctionne, qui parle Français et dont le maniement est aisé car il n’y a que des boutons et non une lunette tactile à apprivoiser.
Seconde différence avec le Garmin : la pile !!! et non une batterie à recharger toutes les 15h. On peut donc se servir du RS800 au moins comme montre – esthétique d’ailleurs – en attendant d’avoir potassé les x pages du manuel !
Par contre, pas de GPS intégré dans la montre, il faut l’acheter en option – à accrocher sur son bras – mais, à la place, un accéléromètre, à placer sur sa chaussure et à … calibrer avant première utilisation. Calibrer ? Késako ? Cela consiste à courir sur une distance connue supérieure ou égale à 1000 m, après avoir lancé le programme de réglage. Facile ? Sauf qu’il faut trouver une distance « connue » ou alors la mesurer … avec un GPS ? … un Garmin ? En espérant que ce jour-là, il ne fasse pas du 300 pour 200 🙂
J’avoue que pour l’instant, je n’ai pas fait encore grand chose avec le RS800CX, faute de temps et parce que tout mon plan d’entraînement Marathon de Paris, uniquement en pourcentage de VMA quelle que soit la séance sans aucune séance au cardio, est déjà programmé sur le ForeRunner mais, promis, je vais essayer de m’y mettre ce week-end : installation du logiciel de pilotage, calibration de l’accéléro … et réalisation d’au moins un des mes entraînements.
Oui vous avez bien lu, tous mes entraînements sont uniquement en % de VMA alors que diable ai-je à faire d’un cardio, spécialité de Polar ? La réponse … quand je l’aurai trouvée 🙂