Alors non je ne crois pas à la recette magique, qui une fois appliquée, vous permettra de courir de manière optimum : moins d’énergie, plus vite, … Chaque coureur est différent, chaque foulée est différente, il vaut mieux soigner sa foulée qu’imiter une « foulée idéale ».
L’autre jour, sur une séance de fractionnés et après quelques répétitions, je commençais à fatiguer, j’avais de plus en plus de mal à atteindre la fourchette d’allure prévu dans mon plan d’entrainement. J’avais l’impression d’être en fin de course, à ce moment où l’on se jette à corps perdu dans les derniers hectomètres avec un cerveau complétement déconnecté. Sur l’une des dernières répétitions, j’ai eu l’impression d’être un pantin désarticulé et je me suis fait la remarque.
Puis je me suis repris en main, « tiens toi droit, allonge la foulée, ne fais pas n’importe quoi avec tes bras,… » et je me suis lancé sur une nouvelle répétition en pensant plus à ma posture qu’a mon allure, quand j’étais bien dans le rythme, j’ai jeté un oeil sur le chrono et j’étais largement dans le haut de la fourchette. J’étais plus facile, plus concentré, plus à l’écoute du mouvement et le contraste était saisissant. J’ai fini ma séance fatigué mais satisfait.
Le travail en plan d’entrainement sur la VMA et sur la base de différentes allures (100%, 85%,…) est intéressant. Si vous faites des séances du style : à fond ou repos, vous n’aurez pas cette notion de rythme à trouver et vous perdez une partie de l’entrainement pour bien intégrer votre allure de course, celle qui vous permettra d’atteindre vos objectifs.