Ces chaussures sont destinées aux coureurs universels et pronateurs de tous poids, pratiquant sur route ou chemin, aussi bien pour des entrainements rapides que de la compétition longue distance.
La chaussure, en taille 42.5 (9.5 en taille US), affiche un poids de 275g (selon ma balance).
Dès qu’on les sort de la boite, on se doute bien que le look ne laissera pas indifférent. La couleur vive ne passe pas inaperçue mais je les trouve quand même bien sympa. En tout cas, lors de mon entrainement de ce soir, beaucoup les ont remarquées dès mon entrée sur la piste.
Ensuite, avant de les chausser, j’ai voulu les observer de plus près. La première chose qui m’a marqué, c’est la partie en mesh : pour être respirante, elle l’est ! On voit à travers, donc attention à la couleur de vos chaussettes. Autre constat, la légèreté : moi qui avait des chaussures entre 350g et 380g, ça change. Enfin, autre surprise, la partie de semelle (pointe du pied et à l’intérieur sur l’avant) constituée de picots (si vous connaissez le nom technique, je suis preneur) : je n’avais encore rien vu de semblable (mais j’avoue que je n’ai pas souvent regardé les semelles de chaussures).
Une fois aux pieds (enfin !), je n’ai pas la sensation de chausson douillet et ajusté au pied que je connais avec mes Asics (1110 et Kayano 14), mais je me sens bien à l’aise dedans. J’ai l’impression d’avoir en tout cas de la place sur l’avant du pied tout en étant maintenu. Cette sensation se confirme en marchant avec les chaussures, l’avant du pied peut respirer tranquillement. En revanche le talon me semble un peu ferme, mais attendons de voir ce que ça donne en courant !
Mon premier essai a consisté en une séance de fractionné : 20 minutes d’échauffement sur pelouse, 16 répétitions de 45″/40″ sur piste, puis retour au calme avec 10 minutes de footing lent sur pelouse. Ce que je retiens de cette séance c’est tout d’abord que le talon n’est pas trop ferme, comme je le craignais en marchant : sous l’effet de mon poids, il encaisse bien l’impact sans donner l’impression d’être trop mou. A vitesse élevée, je sens que l’accroche de la chaussure permet une bonne propulsion. C’est sans doute le résultat des picots sur la partie avant de la semelle. En revanche, je crains que ces picots soient plus fragiles qu’une semelle classique. Il faudra voir avec le temps comment ils résistent.
Donc même si mon premier essai avec ces Wave Elixir 4 est positif, je ne m’emballe pas encore. J’attends de voir comment réagissent les chaussures dans d’autres conditions, sur d’autres terrains, et surtout comment elles vont vieillir. Je tacherais de vous apporter des éléments de réponse d’ici quelques semaines…