Marathon Ac’ -3,5 Semaines !

Plus que trois semaines et demi avant l’épreuve de vérité. Dans les rangs de la Marathon Ac’ la pression monte, monte, monte … Au programme également, beaucoup de pieds nus et de Newton cette semaine (promis, en ce qui concerne Newton, je n’y suis strictement pour rien !).

La pression ? Pas pour tout le monde car à tout bonne règle, il y a toujours ses exceptions et je vous le donne en mille, qui est l’exception ? Notre ami Stef bien entendu, j’aurais dû parier … Stef qui, certes, se débat avec un ulcère et un travail de dingue, ceci expliquant peut-être cela, mais Stef qui se fait aussi beaucoup de noeuds au cerveau. Débuter le Chi Running un mois avant le MDP et à raison de 2 malheureuses séances de 45 minutes cette semaine, ce n’est pas forcément une idée de génie. Ajouter à cela, conséquence de cette nouvelle pratique runnistique, qu’il envisage de courir ce même MDP pieds nus – i.e. : en Vibram Five Fingers, VFF qu’il n’a même pas encore commandées, ni essayées. Vous avez là une idée de l’état dans lequel il se trouve actuellement. Avez-vous connaissance d’une cellule de soutien psychologique adaptée à son cas ?

Allez, puisque j’ai la parole, je continue par moi. Semaine ultra-classique, après la pause ski / Semi de Paris : aucune récup et direct VMA le mardi (6×250/6×200/4×150), EMA le jeudi (20’/15’/15′ à 85% de VMA récup 2′), EF le vendredi (1h à 70% de VMA) et SL le samedi (2h20 à 70% de VMA dont 2×25′ à allure marathon, récup 1’30, soit 29,5 km cool est sans problème), le tout en Newton évidemment. 5×45 minutes de muscu … sans COMPEX – je ne suis pas Robert, moi, la muscu c’est avec des haltères. Rien de bien transcendant quoi, si ce n’est que je mets maintenant systématiquement ma tenue BSC complète pour courir.

La perche étant tendue à Robert, ce dernier la saisit au vol : « Samedi  : 1 heure de muscu, pectoraux et dos… comme j’avais mal au quadriceps droit, j’ai eu la riche idée de me faire une séance de COMPEX pour les quadri l’après-midi, programme FORCE EXPLOSIVITE, niveau 3, moyenne 60 …
Dimanche  :  mal au quadri mais la douleur s’est estompée au bout de 40 mns… footing en extérieur de 1h12 pour 12,2 km puis 1h10 de tapis de course dont 40 mn à 15 km/h et 10 mn à 16 km/h… total : 31 kms… puis 15 mn d’étirements
Lundi : Muscu des pectoraux et du dos , 1 heure ; puis comme j’avais toujours mal au quadri ben… j’en ai remis une couche de COMPEX, programme PLIOMETRIE pendant 25 mn, niveau 3, moyenne 70… ceci a constitué ma dernière COMPEXERROR…
Mercredi : footing 15,2 km en 1h14 puis 15 mn d’étirements… j’ai commencé le sevrage de la GAME BOY du COMPEX
Jeudi : 30 mn de footing puis 5 *800 m en 2′57, puis 2′52 puis 3 fois 2′48… le seul moment de la semaine où je n’ai pas eu mal au quadri mais… si je dois courir un marathon à 18 km/h pour ne pas souffrir musculairement, ben, çà va pas être possible  … puis 15 mns d’étirements
Vendredi, footing de 15 kms en 1h14… puis 15 mn d’étirements…le soir retour de la GAME BOY du COMPEX mais uniquement sur les programmes antidouleur, 2 fois l’ENDORPHINIQUE pendant 25 minutes et 1 fois CAPILLARISATION pendant 20 minutes
BILAN GLOBAL : Semaine au bord du gouffre enfin sportivement parlant … Vivement dimanche, l’océan, la plage, le soleil… 8° C de prévu… le Club Méd si je veux quoi !
Et en guise d’avance par rapport à l’article de la semaine prochaine, une petite course dominicale : http://www.malinmaligne.com/2010/03/14/breve-de-course-trail-de-la-grande-dune-du-pilat/ »

Du côté de Jipé, il semble que la remarquable performance au Semi de Paris ne lui soit pas trop montée à la tête : « J’étais sur mon petit nuage, grâce au temps du semi-marathon de Paris, mais très vite il a fallu se remettre au travail, pourtant j’avais les jambes douloureuses. Pour cela un décrassage le mardi avec un footing d’une heure dans le bois de Boulogne, tranquille.

Mercredi, séance de fractionné avec le club. Dès mon arrivé cela chambre en rapport a la perf du dimanche, à la fin de l’échauffement, le coach annonce la séance… 8 x 1000 m en 3’ 45’’. Nous nous regardons halluciner, nous lui rappelons que nous avons fait une compétition 3 jours avant ! Il ne veut rien savoir. Nous sommes un groupe de 6 dans ce créneau horaire, nous menons chacun notre tour, mais bizarrement cela va de plus en plus vite. Nous commençons en 3’45 pour terminer le dernier en 3’38’’, cela va vite, mais je me sens bien. Par contre arrivé à la maison, je suis dans un état !  j’ai même du mal à manger. Dans la nuit, les jambes me font mal, au final, j’ai très mal dormi. La fatigue du semi, plus celle de la séance commence à peser sur mon corps.

Le jeudi footing entre midi et deux de 1h tranquille, j’ai une légère douleur au genou gauche. Dans l’après-midi, j’obtiens un rendez-vous pour le soir avec les gens de chez Newton pour essayer leurs chaussures tant vantées par Fred. Me revoilà à 19h parti pour un deuxième footing avec un ancien triathlète pro, Laurent Boquillet. Nous faisons 35mn.

Un peu de repos s’impose, le vendredi rien et le samedi 45 mn de vélo en salle, plus un sauna pour éliminer les dernières contractures.

Nous arrivons à la sortie longue du dimanche. Au programme 26 km en 2h 15 que je termine en 2h10,alors  j’en profite pour faire du rab et arrive à 27 km en 2h 15, super sensation. Nous étions un groupe de 5 coureurs du même niveau, un vrai bonheur. »

Honneur aux dames pour conclure cette semaine. Aurélie : « Voici donc mon résumé de la semaine (6ème semaine de préparation qui est une semaine de récupération dans le plan que je suis) :
-Mercredi : 1h15 endurance (11,5 kilomètres) Première séance après le semi et elle est moins difficile que je ne le craignais : je retrouve très vite de bonnes sensations et je dois avouer que j’apprécie de plus en plus les adidas.

Mais le mercredi soir, je participe à la Newton Run où je courote un peu et qui va changer la suite des mes entraînements puisque j’ai décidé de tenter de travailler sérieusement ma foulée. Quand Laurent Boquillet, importateur Newton, évoque l’intérêt que j’aurais à gagner à courir pieds nus dans l’herbe aux beaux jours (et à faire du gainage) je pense immédiatement que je pourrais parfaitement le faire sur mon tapis ! Ni une, ni deux, je décide de courir au moins 10 minutes par jour pieds nus sur mon tapis ! Décision qui va modifier toutes mes entraînements de la semaine puisqu’au fil de celle-ci ma foulée va considérablement se transformer !

Jeudi : Jeudi soir,  j’ai couru 25 minutes (et 4km) nu-pied sur mon tapis (on ne pourra pas dire que je n’ai pas travaillé mes foulées en plus de mes séances du plan !)

Vendredi : le matin 20 minutes nu-pied sur le tapis et le soir 1h00 en endurance dans Paris pour 9 kilomètres environ. Je suis très concentrée sur ma foulée (j’ai très mal aux mollets depuis que mes appuis sont différents) et j’essaye de reproduire celle que j’ai lorsque je cours nu-pied.

Samedi : VMA sur tapis roulant : nu-pied : 20 mn + 4 fois 2’30″ » avec récup 1’30 sur tapis (au lieu de 6) : je suis obligée d’arrêter en raison d’ampoules sous l’avant pied. J’ai beaucoup souffert d’ampoules dans le passé et je sais combien cela peut me rendre la vie impossible : je ne tiens pas du tout à devoir stopper la suite des entraînements ! Bien qu’écourtée la séance est très positive : d’abord je cours nu-pied dorénavant sans appréhension avec une foulée sur laquelle je n’ai plus besoin de me concentrer. ensuite, je peux sans problème aller aussi vite — sur tapis —  qu’avec des chaussures. D’autre part le travail de VMA sur tapis est TERRIBLE : l’appareil est définitivement sans cœur et ne ralentit pas d’un poil en dépit de mes objurgations… Je retente le soir de finir ma séance mais je cesse au bout de 10 minutes eu égard à mes mollets douloureux comme jamais et des ampoules qui s’épanouissent plus encore sous l’avant pied.

Dimanche : Sortie longue à travers Paris (un peu plus longue que dans le plan je dois avouer) : 45 ‘ en endurance puis 20’ à 85%FCM et retour en endurance, soit 18 kilomètres en un peu moins de 2 heures. Je suis ravie : ma foulée est complétement différente (merci mon tapis) et je constate que mes appuis n’ont plus rien à voir, je pose d’abord l’avant pied puis ensuite le talon et je la conserve malgré la fatigue un peu inhabituelle que je ressens dans les membres inférieurs pour une séance de ce type (ce qui n’est pas très étonnant, j’ai l’impression de tout réapprendre) mais à aucun moment je n’ai eu envie d’attaquer sur le talon ! Je suis très contente ! J’ai eu également l’impression que mon cardio montait beaucoup moins que d’habitude à vitesse équivalente mais je n’ai pas vraiment pu le vérifier : il m’a lâché (je le crains définitivement) en début de séance… ».

La suite … au prochain numéro.