En effet, si l’on traduit littéralement le mot Fartlek cela signifie « jeu de vitesse » et selon moi le Fartlek doit donc apporter un mode ludique. Alors quand je vois une séance de Fartlek qui se résume a un fractionné long à 90¨%, je ne vois pas le coté ludique…
Il faut garder à l’esprit les bases de l’entrainement : l’idée est de pousser un peu la machine (dans notre cas le coeur) par rapport à votre train standard. La fréquence cardiaque de votre coeur peut monter de plusieurs façons : soit parce que le dénivelé augmente, soit parce que vous courez plus vite.
Le Fartlek cela peut commencer en groupe, entre amis… on se tire la bourre en se disant : premier en haut de la côte. C’est un peu la méthode de cyclistes : on se fait une sortie entre amis et de temps en temps on se lance dans un sprint ou dans un col le plus vite possible. Voilà l’aspect ludique…
Il faut donc essayer de trouver vos sensations en essayant d’aller toujours un peu au delà de votre zone de confort. Faire un footing classique à un train dans lequel vous êtes bien sans trop donner et ensuite quand vous sentez prêt essayer d’accélérer sans aller trop vite mais vous devez sentir que c’est plus dur, que vous vous essoufflez. Donnez vous un objectif : le prochain virage, le bout de la rue, le prochain arrêt de bus,… Si vous sentez encore bien, allez un peu plus loin.
Gardons l’aspect ludique mais essayez tout de même de pousser un peu la machine, si vous restez trop dans votre zone de confort vous n’améliorer pas vos performances. Observez votre souffle, il doit s’accélérer.
Oubliez les temps, les fréquences cardiaques, les allures,… Amusez-vous en accélérant un peu puis beaucoup mais surtout amusez-vous.