J’aurais bien voulu illustrer par des « vérités » – du moment … – scientifiques, le Vrai Test, sans doute le plus exhaustif jamais réalisé sur Wanarun, des tenues de compression BSC – Body Science Compression … Mais, mes recherches sur le web se sont avérées franchement décevantes.
Néanmoins, en cherchant bien, j’ai fini par trouver quelques papiers intéressants et notamment, cocorico, une étude réalisée en 2006 par A. Bringard, S. Perrey et N. Belluye à Montpellier.
De cette étude et de celles de quelques consoeurs anglosaxonnes, on peut retenir trois effets positifs de la compression :
– une diminution certaine de la dépense énergétique pour des efforts prolongés à des vitesses de course se situant entre 70 et 80% de VMA. Pas d’efficacité prouvée en-dessous de ces vitesses, ni au-delà (donc, à priori, pas d’utilité de la compression en VMA).
– une diminution des micro-chocs musculaires induits par la course à pied, réduisant ainsi les risques de blessure et contribuant à la moindre dépense énergétique évoquée ci-dessus.
– une meilleure efficacité de l’échauffement avec une montée en température du corps plus rapide.
Vous l’aurez évidemment compris, ces résultats ne concernent que la partie « basse » des vêtements de compression (survêt long, capri). Je n’ai rien trouvé de consistant sur la partie « haute » (T-shirt ou débardeur) sur laquelle, je reste donc dubitatif (voir mes articles précédents).
Que conclure de ces maigres données scientifiques : clairement un effet positif indéniable des survêtements de compression sur la performance en endurance (fondamentale et allure course).
Il est dommage, par contre, qu’aucune étude ne se soit focalisée sur les effets long terme du port, peu naturel, si on y réfléchit bien, de tels vêtements.