Pour comprendre ce qu’on attend d’une paire de trail-running, je pense qu’il faut rappeler les spécificités de cette discipline. Je ne suis pas une grande traileuse, je ne cours sérieusement que depuis un an, quatre fois par semaine, et je n’ai participé qu’à des trails compris entre 10 et 15km. Je pense monter en novembre sur un trail de 28 km. Ca sera, d’ailleurs, l’occasion de vous parler des mizuno wave ascend 4 que j’ai gagnées sur la page facebook de wanarun.
J’espère sincèrement que des athlètes viendront commenter cet article pour y apporter quelques précisions.
Pour moi, le trail tel que je le pratique, est une course de montagne, où ça monte, où ça descend, avec du dénivelé donc… parfois un fort dénivelé… où on passe par tous types de terrains, caillasse, rochers, boue,
eau,
herbe, parfois route, forêts feuillues avec branches et letout lors de la même course. Il y a des moments où l’on court, des moments où l’on marche.
Une bonne paire de trails doit donc être POLYVALENTE. Il me paraît dommage de choisir une paire avec de gros crampons qui accrochera bien aux différents types de terrains mais trop lourde pour courir. En même temps, avec une paire trop légère on risque de se blesser, de glisser, de
se tordre le pied en passant sur de la caillasse ou dans la boue. Difficile compromis à trouver.
Donc la chaussure de trail idéale :
– sèche vite,
– accroche bien dans la boue (et en matière de boue je m’y connais maintenant, il y a la boue lisse d’une pluie récente, la boue épaisse et
gluante),
– est équipée d’un pare-pierre efficace sur l’avant du pied pour descendre sans se cogner les orteils (courir avec un ongle en moins, ça fait
mal, j’en sais quelque chose),
– offre un bon maintien de la cheville, le pied ne doit pas trop vriller quand on passe en équilibre,
– a une semelle résistante à l’usure des longues distantes,
– a un système d’amorti (oui oui Fred) qui protège le dos et les articulations des chocs répétés, surtout en descente, surtout quand on court longtemps, longtemps, qui protège les métatarses et la voûte plantaire,
– un renfort pour la pronation de fatigue (oui oui Fred) car on finit par adopter une mauvaise posture suite à la fatigue sur les longues
distances, qu’on soit universel,
pronateur ou suppinateur,
– doit permettre de courir… une paire trail running, ce n’est pas une paire de randonnée 😉
Tout ça pour dire qu’une paire de trail, en plus d’une paire de running, si on sort des sentiers battus, c’est bien utile, tout ça pour dire aussi que tester des chaussures de trail sur de la route ou dans une forêt parisienne lors de la sortie du dimanche, ça ne sert pas à grand chose …
Un vrai test de chaussures de trail devrait se faire sur la durée, par différents temps. Je vous donnerai bientôt mes impressions sur la mizuno wave ascend 4 … mais sachez qu’après avoir été déçue par les
Lafuma, je suis toujours à la recherche de la paire de trail idéale. Peut-être les
Hoka ?