Entrainement

Retour à la compétition

Exceptionnellement il n’y aura pas de rapport à la course à pied dans cet article et pourtant c’est sans aucun doute lié. Lié par la passion du sport de manière générale. Une passion qui peut prendre des formes diverses : pratique bien sûr, partage souvent,… Depuis près de 5 ans je n’étais pas remonté sur les tatamis, alors oui je faisais du judo mais je n’avais pas fait de véritable combat avec un enjeu. Alors loin de moi l’idée de défier Teddy Riner mais pour progresser en judo, on doit être capable de montrer sa technique mais aussi de l’appliquer c’est ce qu’on appelle les Shiai un intermédiaire entre le combat d’entrainements et les championnats officiels.

En effet pour devenir ceinture noire de judo, il y a plusieurs unités de valeurs (3 au total dans le mode classique qu’on appelle le mode compétition. La ceinture noir et les grades supérieurs se décomposent en 3 parties : une lié à l’arbitrage (connaissance de l’environnement sportif), une lié à la technique (il faut démontrer des katas de judo codifiés et une partie de mise en situation avec des combats entre prétendants au même grade.

Plus on monte en grade, plus l’exigence et la complexité technique augmente. La partie combat se sélectionne d’elle même puisque plus on monte haut plus la sélection est restreinte et difficile.

J’ai donc commencé a préparer mon 3ème Dan et je suis retourné au combat. Si dans les grades inférieurs on se retrouve avec des gabarits de même taille et souvent de même poids, le système de sélection fait qu’à ce niveau on est très peu en tout une dizaine de personnes âge et poids confondus. On revient donc au judo des origines où les petits pouvaient faire tomber les grands.

J’appréhender encore plus cette reprise de la compétition, tellement je me souviens l’intensité qu’il faut mettre, encore pire que la pire des séances de fractionnés, une intensité qui n’a pas de comparaison avec l’entrainement. Tout donné, tout le temps jusqu’au Ippon qui est le seul capable d’arrêter le combat avant.

Au final, plus le temps passe et plus ce type de compétition devient un plaisir, se retrouver entre judokas de même niveau dans un même objectif qui n’est pas vraiment la compétition mais de tester l’efficacité de ses techniques en conditions réelles.

L’occasion de mettre quelques points en vue de valider l’unité de valeur. Il faudra tout de même participer à un certain nombre de compétition de ce type pour obtenir les points nécessaires.

Alors rien à avoir avec la course à pied, mais on retrouve la notion de plaisir dans l’effort. C’est un dénominateur commun à tous les sports que l’on pratique.

Gardez toujours à l’esprit la notion de plaisir !