Malgré la connaissance de cette règle, j’ai eu du mal à résister à une certaine euphorie, les jours qui ont suivis la course. J’ai récupéré mes jambes très vite puisque 2 jours après je marchais normalement et je pensais déjà à mes prochains objectifs et pourquoi pas mes prochains marathons.
Depuis cette course, je suis raisonnable mais j’ai pourtant commencé à courir dès la deuxième semaine. Avec Un peu de judo et de natation, je me sentais plutôt en forme et pourtant…
Un repas étant prévu dans les vosges, je fis comme d’habitude, j’ai pris mon vélo pour faire les 75 kilomètres que j’aurais pu faire confortablement assis dans le siège de ma voiture. Mais voilà, il faisait beau alors fatigué ou pas en récupération ou pas, j’avais envie de faire cette « petite » balade.
Manque de chance après une trentaine de kilomètres, j’étais bien en retard sur mes temps habituels et je me suis aperçu que je roulais face au vent. Mais jusque là rien de dramatique. Et pourtant dans les 15 derniers kilomètres, j’ai senti que j’étais vidé. Quand j’ai monté la dernière petite côte, j’ai eu l’impression de monter l’Alpes d’Huez alors qu’il n’y avait que 300 mètres à 9%.
Après avoir synchronisé mes données, il ne faisait aucun doute que la récupération n’avait pas été suffisante avant un tel effort, mon rythme cardiaque était trop haut pour une sortie en vélo. J’étais à un rythme très proche de la course à pied alors que j’aurais du être plus bas.
Malgré l’arrivée et la descente du vélo, le début du ressenti de la fatigue allait commencer. Près de 2 jours complets avec des siestes et des grosses nuits, il ne fait aucun doute ma période de récupération n’était pas assez longue.
En résumé, il faut faire attention à l’euphorie qui peut suivre une épreuve comme ça et rester raisonnable. Prévoir un minimum d’activité pendant 3 à 4 semaines et surtout rester dans des durées d’entrainements en dessous d’une heure.
Bonne récupération et ne céder pas à l’euphorie.